lundi, juillet 31, 2006

Madame Gintrand a été envoyée à Caprone, sous les ordres de monsieur Barbelivien, un privilégié de l’entourage immédiat.

Elle a été sommée de quitter les lieux sur le champ, sans doute en remerciement de la servilité de son père à la cause perdue de madame le Maire.

Faute de mieux, il a fallu se rabattre sur miss Vienney, dont chacun sait qu’elle a souffert d’un grand malheur.
Toutefois il faut bien dire, que cette dame a déjà parcouru tous les services municipaux y compris celui où elle vient d’être affectée après en avoir été chassée autrefois.

Nul ne peut s’entendre longtemps avec madame le Maire à l’humeur aussi instable que son siège de Maire
Bertrand pour la voix.

vendredi, juillet 28, 2006




« RENOUVEAU DE LA DEFENSE ?»

un peu de clarté




Beaucoup de gens écrivent au sujet du futur de la Défense. Ils sont de bonne foi. Mais certains viennent de l’équipe de propagande de la Mairie, qui cherche à rendre incompréhensible le problème pour masquer ses responsabilités et sa haute trahison.

1/
Le projet d’aménagement de la Défense a été soumis avant 1968, à l’avis des trois communes concernées. Les trois communes ont donné un avis défavorable. Le Département des Hauts-de-Seine n’existait pas encore.

Par décret de septembre 1968, sous l’auguste signature du Général de Gaulle, l’Etat est passé outre et a crée l’EPAD.

Les communes ne portent pas de responsabilités dans la décision d’aménager l’EPAD, selon les vœux de l’Etat. C’est l’Etat qui a choisi l’architecture sur pilotis, qui cause les problèmes d’insécurité, et qui, suivant les avis, porte atteinte à la valeur de l’aménagement, sans compter la fragilité de la dalle, à reconstruire, et l’arche qui ne se situe pas dans l’axe triomphal.

2/
Contrairement, à ce que voudraient faire croire ceux qui veulent masquer leurs responsabilités dans la trahison, la thèse de la ville n’a jamais consistée à dire nous voulons recevoir le produit de la taxe professionnelle, mais, nous ne voulons pas participer aux frais de fonctionnement.

Les communes ne demandent pas le beurre et l’argent du beurre. C’est faux. Cette présentation des positions de chacun est complètement erronée. Elle est mensongère. Elle vient de la mairie.

Les communes ont posé deux principes fondamentaux :

Premier principe : Les communes ne doivent pas payer les frais de fonctionnement, tant que l’EPAD perçoit et continue de percevoir d’énormes sommes, au titre des redevances reçues par mètre carré construit. Les communes paieront quand la mission d’aménagement sera terminée. Or l’Etat vient de choisir Puteaux pour la construction d’un million de mètres carrés de bureaux et les logements correspondants.





En réalité, le marché de l’immobilier s’étant retourné, l’Etat ne pourra même pas construire 500 000 m², peut-être seulement 350 000 m². Peu importe, tant que l’Etat s’enrichit avec d’énormes redevances de commercialisation, les communes n’ont pas à payer les frais de fonctionnement.


Deuxième principe : Les communes ne peuvent payer que dans la légalité.

Pour qu’une commune puisse contribuer à payer les frais de fonctionnement de la Défense, il faut utiliser une procédure spéciale. Cette procédure a été engagée, mais elle n’a pas été conduite à bonne fin.

Voilà pourquoi la commune ne peut pas verser à l’EPAD le million d’euros qu’il demande, quand bien même elle y consentirait, comme c’est maintenant le cas à Puteaux. Ce versement demeure irrégulier en soi.

Cette demande que le Conseil Municipal n’a plus voulu rejeter, lors de sa séance du 27 juillet 2006, faute de quorum la semaine précédente, l’EPAD l'a présenté depuis plus de 20 ans, selon un rite annuel.

Par sa résistance, au nom de la légalité, la ville a économisé environ un milliard et demi de francs. C’était au temps de Charles Ceccaldi-Raynaud.

Pourquoi cette capitulation, après 20 ans de résistance, à coup de recours répétés et justifiés pour un motif ou un autre ? Nous sommes, comme chacun commence à le savoir au temps des investitures, des désignations, des suppléances, des prébendes, des choix. Madame le Maire s’est couchée. Elle n’était pas en situation de résister. Elle n’en avait pas les moyens, faute de volonté. On n’a pas le droit de sacrifier les intérêts dont la population vous a donné la charge, sur l’autel de ses intérêts politiques passagers. C’est de la trahison.

Le nommé Bled, celui qui a contribué à faire perdre à la droite la mairie de Paris, quand il en était le secrétaire général, celui qui était devenu, après la défaite, secrétaire général des services au Conseil Général des Hauts-de-Seine, a dû quitter les lieux en une journée…
Le lot de consolation, ce fut le poste de directeur de l’EPAD, alors qu’il ne connaissait rien de la Défense, comme madame le Maire actuel de Puteaux.


3/
Pourquoi l’EPAD a-t-il besoin d’argent, alors que, missionné pour construire 700 000 m², il en a construit deux millions quatre cent mille ? Mauvaise gestion ? Défaillance du marché ? Non.

C’est l’Etat qui porte la responsabilité de cette situation. Les communes n’ont aucune part de responsabilité dans cet écroulement financier.

L’Etat a fait payer par l’EPAD cinq milliards de francs à sa place. Tantôt l’Etat a ponctionné des sommes considérables dans les caisses de l’EPAD, tantôt il a obligé l’EPAD à prendre en charge des dépenses, qui ne lui incombaient pas, et qui auraient dû être supportées par l’Etat.

L’EPAD est un établissement public de l’Etat. En conséquence, l’argent qu’il possède, s’il y a des excédents, appartient à l’Etat. Dès lors, l’Etat en a décidé l’usage qui lui convenait. Les caisses pleines de l’EPAD sont ainsi devenues vides.

4/
Quelle est la procédure légale qui permet d’obliger une commune à payer les frais de fonctionnement d’un établissement public de l’Etat ?

La procédure comporte plusieurs étapes. Le Préfet doit consulter les communes sur le transfert des espaces publics de l’EPAD dans leur patrimoine. Ce transfert oblige la commune à entretenir ces espaces, puisque, dorénavant, ils seront dans son patrimoine et non plus dans celui de l’EPAD.

La procédure a été engagée l’an dernier. Elle est au stade, où le Gouvernement doit prendre un décret en Conseil d’Etat. Il faut peu de temps pour le faire.

Après cette procédure la commune doit supporter les dépenses de fonctionement de la Défense, pour sa part, en fonction de l'importance des espaces transférés. Mais lui demander de verser, avant l’achèvement de la procédure, une subvention, c’est commettre dans ce cas une grave irrégularité, qui mérite d’être déférée devant les Tribunaux compétents.


En l’état actuel de la procédure, la commune ne doit rien. Lui demander de payer un million d’euros, en attendant le vote d’une loi sur le sujet, c’est lui demander une irrégularité. L’ancien maire a résisté pendant plus de 20 ans. Madame le Maire, qui ne connaît pas cette procédure, ni aucune autre d’ailleurs, capitule sans conditions. Elle ne possède ni les connaissances juridiques, ni les qualités de caractère, qui lui auraient permis de résister. Puteaux n’a pas été défendu. Il a été livré aux appétits.


Une telle attitude demeure incompatible avec les devoirs d’un maire. Au lieu de défendre la commune, elle la laisse piller. L’impôt a été augmenté cette année. Il ne le sera pas l’an prochain en année électorale. Après, il faudra le faire très fort ou emprunter beaucoup.

Le processus de destruction des finances communales sera en route. Il appartient au peuple de l’arrêter.

La remise à neuf des équipements de l’EPAD, et non la simple remise en état, ce qui ne veut pas dire grand-chose, coûtera 60 millions d’euros et les dépenses de fonctionnement s’élèveront à 6 millions d’euros par an. Les communes ont toujours fait leur devoir et n'ont pas de leçons à recevoir.

Pourquoi les ministres veulent-ils une loi, alors que le Gouvernement peut agir par décret en Conseil d’Etat ? Il y a là une bizarrerie, dont les raisons profondes ne manqueront pas d’apparaître à la lumière d’une aurore, « à l’heure où paraît l’horizon ».



La descente vers la ruine est en marche. Puteaux était devenue une ville riche. Elle redeviendra une ville pauvre.

Quelqu’un va t-il se lever pour dire non ? Oui la population, toutes tendances confondues.

mercredi, juillet 26, 2006

A Jean Guy qui m’interroge


Votre compréhension est correcte. Les nouvelles constructions généreront, en ce qui concerne les bureaux, un complément de taxe professionnelle.
Le problème porte sur les points suivants :
1)

La taxe professionnelle a déjà été modifiée, elle rapporte aujourd’hui, pour les constructions nouvelles, la moitié de ce quelle représentait avant la réforme, qui a supprimé, ce que l’on appelle la part salaire.

2)

A droite comme à gauche certains envisagent d’autres modifications de cette taxe, et même sa suppression.
Dans ce cas nous aurons de la densification, sans profit fiscal.
3)

Au-delà des considérations fiscales, d’autres impératifs doivent nous conduire à regretter et à combattre une sur densification, qui entraînera de nombreux inconvénients.

La Défense est bien telle qu’elle est. Le million de mètres carrés en plus, le tout sur Puteaux, va entraîner une aggravation de l’insécurité et tous les inconvénients liés à une trop forte concentration.
On parle d’embellir, on risque d’enlaidir.
Ce million de mètres carrés ne correspond pas à un besoin du marché. D'autres raisons moins nobles, sont à l’origine de ces décisions.

On peut seulement approuver le projet de réhabiliter 17 tours vieillies.

Le financement viendra de l’autorisation d’accroître la hauteur de ces tours. Donc une concentration sur place, et dans le domaine des hauteurs.

4 )

Enfin depuis prés de 60 ans un tiers du territoire de la ville est administré par l’EPAD au lieu de l’être par la commune. J’ai demandé le transfert des espaces publics de l’EPAD dans le patrimoine des communes, pour leur permettre de recouvrer leurs compétences.
Le système choisi par l’Etat et approuvé par madame le Maire de Puteaux consiste à maintenir un organisme spécial de gestion. La ville restera sous tutelle de l’Etat et du conseil général, pour plus d’un tiers de son territoire.

.5)

Une procédure existe pour transférer légalement les équipements de l’EPAD dans le patrimoine des deux communes. Il suffit d’un décret en conseil d’Etat.

L’aménagement du quartier de la Défense a été décidé par l’Etat seul. Les trois communes concernées, ont données dans les années 1956, 1957 un avis défavorable.
Pendant toute la durée de la réalisation de la Défense, l’EPAD étant un établissement public de l’Etat plusieurs Gouvernements de droite et de gauche ont prélevé sous diverses formes dans les caisses de l’EPAD plus de cinq milliards de francs.
L Etat a justifié cette cascade de hold up financiers par le caractère étatique de l’Epad,

Ce qui explique que les caisses de l’Epad sont vides depuis longtemps.

6)

Pendant toute la durée de réalisation de l’aménagement de 1958 à nos jours sur notre territoire, les élus territoriaux n’ont jamais pu exercer aucune influence sur cet aménagement, parce qu’ils étaient minoritaires.

Voici venu le temps de la gestion, sans oublier la construction prévue d’un million de mètres carrés. On pouvait espérer qu’après prés de 50 ans de tutelle sur un tiers de son territoire, la Commune retrouverait comme prévu, et comme c’est le cas dans toutes les villes de France, ses compétences légales. Et bien non.

7)

Vu la trahison du Maire en place totalement ignorante de ces problèmes, la gestion de la Défense restera sous tutelle de l’Etat et du conseil général. La ville va payer, mais ne gérera pas, et ne maîtrisera pas les dépenses.

Accepter de rester sous tutelle, pour l’éternité, sur un tiers du territoire, relève de la trahison, pour raisons personnelles.

J’ai été long. Mais j’ai voulu vous expliquer « une ténébreuse affaire » très technique et très complexe.

Ma réponse à votre question pertinente intéressera je l’espère beaucoup de personnes.

Cordialement à vous.

Charles Ceccaldi-Raynaud

Les dépenses de fonctionnement de la Défense,
ça veut dire quoi?
.
Ca veut dire les dépenses nécessaires pour assurer, la conservation et l'entretien des équipements suivants:
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le transit quotidien de 400.000 personnes à travers la Défense.
160 hectares à entretenir
31 hectares d'espaces verts etcheminements piétons
11 hectares d'espaces verts
60 sculptures d'art contemporain
90.000 m2 de voirie dont 60.000 couverts
un résau de fibre optique
10 kilomètres de galeries techniques
10 kilomètres de réseau automatique d'arrosage
14.000 foyers lumineux d'éclairage public
50 escaliers méquaniques
100 ascenceurs
265 usines de ventilation
20 bassins
17 kilomètres de canalisations souterraines
Des impôts. Des impôts. Des impôts.
Des dettes. Des dettes. Des dettes.
Des bureaux. Des bureaux. Des bureaux.
Un cadre de vie. Dégradé. Dégradé. Dégradé.
Merci madame le Maire
Neuilly n'est pas concerné.
.




En vertu d’une loi prochaine,
Les dépenses de fonctionnement de la défense seront désormais, à hauteur de 50%, à la charge des communes de Puteaux et de Courbevoie.



Madame le Maire a capitulé sans condition.


A l’heure des investitures, elle a sacrifié Puteaux sur l’autel de ses intérêts électoraux. En capitulant, elle a entraîné la défection de Courbevoie

Charles Ceccaldi-Raynaud veut se battre jusqu’au bout pour la ville qu’il a sorti de la médiocrité esthétique et du marasme financier.
Il introduit un nouveau recours.

S’agit il d’un simple baroud d’honneur? Peut-être, mais il vaut mieux se situer du côté de l’honneur.

Avant de prendre le chemin joyeux des vacances, madame le Maire a détruit l’avenir de Puteaux, dont elle sentait bien qu’il lui échappait

Les défenseurs officiels de la ville se sont transformés en déserteurs.

Cette politique de la terre brûlée n’est pas très glorieuse.
Quand on se bat rien n’est perdu. Ce qu’une loi fera, une loi peut le défaire.

Par dessus les clivages habituels qui demeurent indispensables, mais qui perdent momentanément de leur importance, face au danger commun, chacun sent bien, sans arrière pensée, que la population doit se rassembler dans la résistance à une injustice sans précédent.

Nous reproduisons ci-après un article prémonitoire, que nous avons publié le 25 Avril 2006.



AVEC MADAME CECCALDI L'EPAD SAIT QU'IL POURRA DOMINER LA MAIRIE
.
L'EPADc'est l'ennemi de la mairie.
Sur un tiers du territoire communal, c'est lui qui administre à la place de la mairie.
La mairie et l'EPAD sont en perpétuel conflit d'intérêts : l'EPAD a intérêt à densifier pour rentabiliser, la mairie a intérêt à laisser une place suffisante aux espaces verts, pour les résidents et les visiteurs.
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L'EPAD vient de décider la construction d'un million de mètres carrés de bureaux et de logements de luxe supplémentaires.
Quand il était Maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, lequel a présidé l'EPAD à deux reprises, a toujours réussi à faire prévaloir l'intérêt des habitants, sur l'intérêt mercantile de l'EPAD.
Le Maire de Courbevoie vient, lui, d'obtenir par la résistance, que rien ne soit densifié sur sa commune. Rien.
.
Joëlle Ceccaldi a capitulé sans conditions.
Le million de mètres carrés sera intégralement construit sur PUTEAUX.
Voilà pourquoi monsieur le Directeur de l'EPAD qui a contribué en parlant à tort et à travers, quand il était secrétaire général de la mairie de Paris, a fait perdre Paris à la droite.
Charles Ceccaldi-Raynaud n'est plus maire. Hélas mais il pourra engager des recours, à des titres divers, qui feront réfléchir les élans densificateurs de l'EPAD.
Les félicitations intéressées que l'EPAD envoie à madame le Maire, ignorante des questions juridiques, signifie pour l'EPAD la victoire sur PUTEAUX. La défaite de PUTEAUX dans sa lutte contre une sur densification, uniquement motivée par des impératifs financiers, ne s'était jamais produite.
.
La défaite, voilà ce qu'apporte le manque de compétence et l'absence de volonté, sauf à l'encontre des plus petits employés. La sur densification qui masque les vues, et attire des inconvénients multiples, manque de belles échappées sur le lointain. La sur densification représente une politique à court terme, sans perspectives et sans avenir.
Devant la désapprobation générale, plus tard, demain, il faudra casser.
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La voix

mardi, juillet 25, 2006

la canicule fait 40 morts en france

Plutôt que dépenser sans compter pour épater la galerie, la municipalité pourrait offrir brumisateurs, casquettes ou chapeaux aux enfants et personnes âgées. Des parasols pourraient être installés sur la place de la mairie. Offrir un verre d'eau aux passants est certes moins clinquant que ce qui peut être servi par ailleurs. Mais tellement plus essentiel.

Certains squares pourraient comme dans certaine ville permettre un accès wifi de façon que s'aèrent les internautes...Bref les bonnes initiatives restent à prendre à Puteaux.
Marie pour la voix

le figaro.fr
25 juillet

La France va devoir affronter la chaleur jusqu’à l’arrivée de salutaires orages jeudi. D’ici là, les températures varieront entre 20 et 39 degrés. Dans son dernier bilan, l’Institut de veille sanitaire compte quarante décès liés aux températures.

Plus de la moitié de la France métropolitaine est touchée par la canicule, et la chaleur devrait encore s’accentuer jusqu'à mercredi. Météo France maintient son alerte orange (niveau 3 sur 4) à 56 départements, jusqu'à jeudi 20 heures, même si certaines régions devraient retrouver des températures plus fraîches dès ce jour-là. Mardi et mercredi, les minimales seront voisines ou supérieures à 20 degrés du pays et les maximales seront largement au-dessus de 30 degrés et jusqu'à 38/39 degrés sur les régions du sud.

L’alerte orange concerne les régions Alsace, Bourgogne, Centre, Franche-Comté, Ile-de-France, Lorraine et Rhône-Alpes, ainsi que l'Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l'Aube, l'Aude, les Bouches-du-Rhône, le Cantal, le Gard, la Haute-Garonne, la Gironde, l'Hérault, les Landes, la Marne, la Haute-Marne, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Orientales, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Var et le Vaucluse. Trente autres départements de l'Hexagone ont été placés en vigilance jaune, qui correspond au niveau 2 sur 4.

Cliquer ici pour se tenir informé des alertes de Météo France

«Beaucoup d'organismes commencent à être fatigués»
Ces fortes chaleurs ont entraîné le décès d'«une quarantaine» de personnes, selon le dernier décompte de l’Institut de veille sanitaire. «Il n'y a pas d'augmentation de surmortalité perceptible sur l'ensemble du territoire», commente le patron de l’Invs, le professeur Gilles Brücker. Mais il faut, selon lui, maintenir une vigilance maximale «car cette vague de chaleur dure depuis plus de quinze jours» et que «beaucoup d'organismes commencent à être fatigués».

«Il y a actuellement très peu de transferts d'établissements pour personnes âgées vers les hôpitaux», a-t-il par ailleurs noté, estimant que les maisons de retraite se sont bien organisées pour ces périodes de fortes chaleurs, notamment grâce à la climatisation de certaines salles ou à une meilleure hydratation des résidents.
Pollution par l'ozone
Dans les services d'urgence des hôpitaux, on enregistre un peu partout une hausse de l'activité, sans qu'il y ait pour autant engorgement. A Strasbourg, le «15» enregistre une hausse des appels de 20% sur un jour d'été 2005, «mais il s'agit surtout de demandes de conseils sans intervention». Dans les Bouches-du-Rhône, le médecin chef au Samu 13, constate «une élévation sensible du nombre des malades, mais c'est pour l'instant facilement gérable». «D'habitude, on a 70 appels par jour, aujourd'hui on est aux alentours de 100», indique-t-il, ajoutant que «les gens appellent aussi davantage parce qu'ils sont plus sensibilisés».
La canicule a entraîné dans plusieurs agglomérations de nouveaux épisodes de pollution par l'ozone, notamment en Ile-de-France, à Strasbourg, Mulhouse, dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.

En raison de la pollution à l’ozone, qui atteindra un pic mercredi dans la capitale à cause des températures caniculaires et de la faible vitesse des vents, le préfet de Paris demande «instamment aux franciliens de différer dans la mesure du possible leurs déplacements en Ile-de-France, de privilégier tous moyens de déplacement non polluants, de pratiquer le co-voiturage et de respecter les conseils de conduite propre». Pour les automobilistes, la vitesse est réduite de 20km/h par rapport aux vitesses maximales normalement en vigueur. La préfecture souligne que «les contrôles de vitesse et anti-pollution seront renforcés».

Un peu partout, on s'adapte. Dans le métro parisien, des messages de sensibilisation sont diffusés régulièrement. A Haguenau, dans le Bas-Rhin, les horaires des agents du centre technique municipal ont été aménagés (6H00 à 13H45) et trois litres d'eau leur sont fournis. A Lille, de nombreux enfants viennent patauger chaque jour dans la grande fontaine située en face du musée des Beaux-Arts, sur la place de la République.
Lire les recommandations de l’Institut de veille sanitaire.

dimanche, juillet 23, 2006

Lu dans Libération
Politiques

Première: le parti centriste fera bande à part en 2007 et présentera des candidats dans les 577 circonscriptions.
Législatives: l'UDF défie l'UMP
Par Nathalie RAULIN
QUOTIDIEN : Vendredi 21 juillet 2006 - 06:00


"Scène de genre au Palais-Bourbon. Au sortir d'une réunion, le très chiraquien Jean-Louis Debré invite le patron des députés UDF, Hervé Morin, à s'asseoir à ses côtés. A la stupéfaction de son interlocuteur, le président de l'Assemblée nationale, a priori inexpugnable dans son fief de l'Eure, interroge l'élu sur le ton de la confidence : «Et pour les législatives, comment peut-on s'arranger chez moi ?» Une question vieille comme trois décennies de tambouille électorale entre l'UDF et le RPR. On est fin avril, mais l'aparté est déjà malvenu.


Enjeu financier. Début juillet, le bureau politique de l'UDF a officialisé la stratégie ébauchée en janvier lors du congrès de Lyon : en 2007, pour la première fois de son histoire, la formation centriste présentera des candidats dans les 577 circonscriptions. «Certains à l'UMP n'arrivent pas à concevoir que l'UDF ne les soutiendra pas au premier tour des législatives , sourit la numéro deux du parti centriste, Marielle de Sarnez. Ils croient que l'on prépare le terrain pour une négociation d'appareil, alors que l'on veut seulement reconquérir notre place.»

Le député du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot explique la logique de son parti : «Quand on présente un candidat à la présidentielle, il est logique d'être présent partout aux législatives pour dégager une majorité. On a résisté au rouleau compresseur UMP en 2002, on saura résister à nouveau. On a beaucoup moins à perdre que l'UMP et ses 365 sortants...» Pour le parti centriste, en plein aggiornamento, plus question de jouer les supplétifs d'une union de la droite. L'enjeu est aussi financier. La loi de 1988 accorde des crédits aux partis en fonction de leurs résultats aux législatives (1). Et ce, pendant les cinq ans de la législature. Présenter un maximum de candidats permet d'étoffer le bas de laine.


Au lendemain de la présidentielle de 2002, l'UDF a tout de la coquille vide. Ses cadres l'ont massivement désertée. Les bastions historiques ne sont pas les moins sinistrés. Ainsi, en Alsace, la formation a perdu la quasi-totalité de ses grands élus, six députés sur neuf ­ dont l'actuel ministre de l'Industrie, François Loos ­, deux sénateurs et la présidence de la région, Adrien Zeller ayant viré UMP. Même la maire de Strasbourg, Fabienne Keller, mise en selle par Bayrou en personne, a changé d'écurie. «Nos élus sont partis avec les meubles, les locaux, les organisations de financement , se souvient Eric Azière, responsable des élections à l'UDF . Ils nous ont laissés à poil.»


Au niveau national, la valse des étiquettes est dramatique pour l'UDF, qui perd plus de 90 députés, une quarantaine de sénateurs, une quinzaine de présidents de conseil généraux, sans compter les maires. Outre l'Alsace, la Bérézina est totale en Lorraine, en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Seules une vingtaine de fédérations sur 95 ont fait montre d'une «bonne résistance» . «Il a fallu les régionales, puis les européennes de 2004 pour faire admettre que l'UDF existait encore» , poursuit Eric Azière. Car nos militants sont restés. Incrédules, écoeurés parfois, mais toujours prêts à défendre leurs convictions. Nous en avons sur tout le territoire, ce qui nous permet de repenser un maillage territorial au niveau du canton.»


Parité et immigration. Les candidats qui seront investis les 28 et 29 octobre sont pour beaucoup issus de leur rang. «On s'appuie aussi sur les sympathisants, comme Jean-Marie Cavada, ou des transfuges du Parti radical» , précise le responsable des élections. Mieux, la direction de l'UDF impose ses exigences aux fédérations chargées de la sélection des poulains prometteurs : parité obligatoire, ouverture sur la société civile et représentation des Français issus de l'immigration. «Dans certaines fédérations très militantes, comme dans le Nord, il n'est pas toujours évident de faire respecter la parité , admet Marielle de Sarnez. Pas facile non plus de concilier parité et représentation des Français issus de l'immigration. Mais on est en passe d'y arriver.»


Epouvantail. L'intransigeance affichée de l'UDF a nourri les discussions du bureau politique de l'UMP, qui officialisera ses propres candidats le 4 novembre. «Il y a candidat et candidat» , ironise Alain Marleix. Le secrétaire national aux élections de l'UMP marque la pause. «Quoi qu'il en soit, nous serons plus raisonnables qu'eux : l'UMP n'investira pas de candidat dans les circonscriptions tenues par des UDF. Sinon, ce pourrait être gênant pour messieurs Perruchot ou Leroy [députés UDF du Loir-et-Cher, ndlr] .

On ne mettra personne non plus contre Bayrou. On présentera donc 547 candidats : 577 moins trente UDF...» Mais cette mansuétude est de pure façade. A l'UMP, on accuse déjà les centristes de faire le jeu de l'extrême droite «dans pas mal de circonscriptions, comme la région parisienne, les Bouches-du-Rhône ou le Vaucluse». «On n'a pas d'états d'âme , rétorque le président de la fédération centriste du Vaucluse, André Seignon. Ce n'est pas l'UDF qui fait monter le FN, c'est l'absence de choix qui oblige les contestataires à aller vers l'extrême droite, comme à Orange où le FN a fait jusqu'à 47 % des suffrages aux législatives.»


Au siège de l'UDF, on prend néanmoins la critique au sérieux. Si le principe des candidatures sur tout le territoire est réaffirmé, des «échanges» pourraient avoir lieu «en cas de menace précise de l'extrême droite» , et ce avec «l'UMP ou le PS». Mais cette négociation-là attendra le premier tour de la présidentielle.
(1) Les formations qui présentent au moins 50 candidats bénéficient de subventions calculées pour moitié sur le nombre de suffrages et pour moitié sur le nombre d'élus."

vendredi, juillet 21, 2006

A l’entourage de payer
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Des sites, hostiles à madame le Maire, pour d’autres raisons que les notres, mais soucieux de vérité, annoncent ou confirment, que la campagne contre le Sida, en janvier 2005, aurait donné lieu à Puteaux à une grave faute pénale.
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La campagne consistait à publier des photos de personnalités diverses. La photo de madame le Maire ne figurait pas sur l’affiche originale. Qu’importe ! Dans une autre affiche, trafiquée à la Mairie, sa photo remplace celle d’une autre personnalité.
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Cette tricherie désigne des gens sans morale. Ils sont pourtant les conseillers les plus proches de madame le Maire.
Ils n’ont pas de morale, mais des avantages. Ils sont une plaie et des sangsues.
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L’association de lutte contre le Sida a menacé de porter plainte. Au terme d’une négociation honteuse, s’agissant du Sida, on a conclu au compromis suivant :pas de plainte, mais une subvention exceptionnelle de cinq mille euros.
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Madame le Maire n’a pas assez d’imagination pour avoir tout manigancé toute seule. Elle a été mal conseillée par de mauvais conseillers. Les crétins sont connus, ils doivent rembourser. Et l’artiste ? Aux mêmes de payer. Si l’artiste retire sa plainte, c’est qu’il l’aura été, mais par qui ? Et l’avocat ? Aux mêmes de rembourser la ville.
Ceux qui croient que madame le Maire va sanctionner l’entourage, pour avoir exécuté un ordre illégal, se trompent. L’entourage n’obéit pas, il commande.

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Quelque soit la solution retenue,
La commune n’a pas à payer pour éviter une plainte, ni pour la faire retirer, ni pour régler des honoraires sans rapport avec la gestion municipale. Tous ces actes seraient des délits.
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Et la crèche de 15 lits pour 1.500 000 euros ? Et les mensonges démentis prêtés à la revue Challenges, sur l’état financier de la ville ? Et les usurpations à bases de tromperies manifestes ? Et les repas dans une salle à manger calfeutrée et une cuisine éteinte ? Les permis de construire déposés aprés la fin des travaux? Jusqu’où conduira ce choléra moral ?

Où va Puteaux ?

La Voix

jeudi, juillet 20, 2006

Décès du cinéaste Gérard Oury, le père de La Grande Vadrouille

NICE, Alpes-Maritimes (Reuters) - Le cinéaste Gérard Oury, rendu célèbre par des comédies comme Le Corniaud, La Grande Vadrouille, La Folie des grandeurs et Les Aventures de Rabbi Jacob, est mort jeudi matin dans sa maison de Saint-Tropez (Var) à l'âge de 87 ans.

La Grande Vadrouille, Le Corniaud et Rabbi Jacob sont dans toutes les mémoires, cela fait partie du patrimoine des familles françaises, de ses films qu'on voit et revoit avec un bonheur identique", a dit le Premier ministre."Gérard Oury est aussi un merveilleux représentant de l'esprit français, de l'humour, de la générosité, de la tendresse, avec des scènes mémorables qui appartiennent presque à nos vies", a-t-il poursuivi.

LE MAITRE DU DUO COMIQUE Sorti en décembre 1966, La Grande Vadrouille, avec en vedette Louis de Funès et Bourvil, irrésistible duo comique déjà réunis dans Le Corniaud, avait attiré plus de 17 millions de spectateurs - le plus gros succès en France jusqu'à la sortie de Titanic en 1998.

Gérard Oury naît le 29 avril 1919 à Paris, fils d'un violoniste, Serge Tenenbaum.A 17 ans, il suit les cours de René Simon et entre au Conservatoire aux côtés de Bernard Blier et François Périer. Pensionnaire de la Comédie française en 1939 et 1940, il monte sur scène dans Britannicus mais doit bientôt fuir les lois antijuives du régime de Vichy et partir pour la Suisse.

Revenu en France après la guerre, il joue au théâtre tout en abordant quelques seconds rôles au cinéma, et passe à la réalisation en 1959 en tournant La Main chaude.En 1961, Le Crime ne paie pas, avec Louis De Funès, est son premier succès comme réalisateur.

Trois ans plus tard, les pérégrinations en Italie et dans le sud de la France de son "corniaud", Antoine Maréchal (Bourvil), manipulé par l'ignoble trafiquant Léopold Saroyan (De Funès), sont un succès phénoménal, avec 12 millions de spectateurs.

Succès confirmé et dépassé par La Grande Vadrouille près de trois ans plus tard, une comédie sur fond d'occupation allemande, avec un aussi époustouflant qu'irritant Louis de Funès en chef d'orchestre irascible, Stanislas Lefort, et un Bourvil aussi tendre que benêt, le peintre en bâtiment Augustin Bouvet.

Ce sont ensuite Le Cerveau (1968), La Folie des grandeurs qui réunit en 1971 Louis de Funès et Yves Montand, Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), L' As des As (1982) avec Jean-Paul Belmondo, toujours de grands succès populaires.Gérard Oury réalise deux films avec le blond feu follet Pierre Richard, La Carapate (1978) et Le Coup du parapluie (1980). Ce sont ensuite des comédies comme La Vengeance du serpent à plumes, Vanille fraise, La Soif de l'or, qui rencontrent moins de succès.Les films s'espacent peu à peu.

En 1993, Gérard Oury reçoit un César d'Honneur. En 1996, il signe Fantôme avec chauffeur, avec comme vedettes Philippe Noiret et Gérard Jugnot, puis en 1999 Le Schpountz.En 2001, le Festival de Cannes lui rend hommage en lui remettant un "Trophée du Festival".

Dis moi qui te défend, je te dirais qui tu es.

mercredi, juillet 19, 2006




Assez.
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Le territoire de la commune comporte deux espaces séparés par leurs hauteurs.
On parlait autrefois du haut de Puteaux et du bas de Puteaux.
L’escalator que Charles Ceccaldi-Raynaud a fait installer rue Monge a permis de rétablir l’unité de la ville.
Cet escalator présente un côté pratique et un côté unitaire.
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L’escalator est en panne depuis longtemps. Il a été installé en 1970. Il est peut être trop vieux ou trop usé. Dans ce cas il faut le remplacer.
Au moins cet argent, ne sera pas de l’argent jeté par les fenêtres ou dans les poubelles de la Mairie;
On nous dit que ces pannes répétées ont pour cause, les dégradations provoquées par quelque voyous.
Alors les deux polices associées, la municipale, qui s’occupe de la sécurité des élus, et la nationale experte en statistiques, sont-elles en panne ?
La Voix

mardi, juillet 18, 2006

Martin Gray

Beau texte lu aujourd'hui aux obsèques de Michel Ricard.

"Ne pas s'incliner devant ce qu'on appelle le destin.
Prendre dans l'événement qui nous frappe ce qui est une poussée de force pour nous, pour les autres. Ne pas subir ce qui paraît nous écraser. Mais, au contraire, tenir à pleines mains cette dalle qui est sur nous : la soulever à bout de bras.
Vouloir le faire. Vouloir rejeter cette lourde dalle pour voir enfin le ciel. Et chacun peut voir son ciel.La vie : chacun de nous en fait une expérience nouvelle, personnelle. Et de toute expérience, dure ou douce, l'homme doit tirer un bien. Il n'y a pas d'événement qui soit vain dans une vie.
Pas de jour, pas d'épreuve qui soient inutiles. A condition qu'on ne les contemple pas, fascinés, immobiles comme l'est la proie d'un serpent, mais qu'on se serve d'eux comme d'un appui pour aller plus avant."




Le cercle humaniste est mort.
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Depuis un passé déjà lointain, une céremonie en hommage à Jean Jaurés a toujours eu lieu, le jour anniversaire de sa mort, d'un coup de feu, alors qu'il dînait au café du croissant à Paris.
A Puteaux cette céremonie fut organisée pendant longtemps, par la section SFIO d'autre fois.
Quand je suis devenu Maire de Puteaux, j'ai voulu respecter l'héritage. A cette fin , j'ai municipalisé cette céremonie, pour lui enlever tout caractère politicien.
Pas d'allocution. Lecture des plus belles phrases du discours à la jeunesse prononcé par Jaurés au lycée d'Albi.
Cette année, le cercle humaniste était absent. Le club humaniste avait déposé une gerbe de fleurs.
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La solidité du souvenir de Jaurés, ne tient pas à son appartenance politique.
Son souvenir demeure toujours aussi puissant. Pour se qui me concerne, je me suis interrogé comme chacun.
Sous des réserves non négligeables de ma part, sa philosophie humaniste m'a fait mesurer la force de sa pensée toujours actuelle.
Son éloquence m'a toujours impressioné: enchainement rigoureux de son argumentation, élégance de son langage, éclat de son style travaillé autant qu'improvisé.
Au delà de ses qualités litteraires et philosophiques, il possédait un don oratoire exeptionel.
Sa voix, que je n'ai pas entendue, était dans sa gorge un instument de musique.
Sa voix pouvait descendre et devenir caressante pour parler au coeur, elle pouvait s'enfler pour parler à la raison, elle pouvait monter crescendo jusqu'à la rupture, pour proclamer la véhémence de sa conviction. Il était un virtuose, maître de son archet.
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Voilà pourquoi, sans partager son idéal enflammé, je suis toujours, comme beaucoup de Français de droite et de gauche, sous le charme de la jeunesse de sa pensée et de la virtuosité de sa voix.
Charles Ceccaldi-Raynaud

La maison Koubi

L’acquisition amiable et aimable de cette maison par la Mairie, après la passation des pouvoirs, a coûté 760.000 euros.
Un prix important, compte tenu de l’inadaptation des lieux pour y aménager une crèche.
On connaît aujourd’hui le coût de cette adaptation, plus de 700.000 euros.
Une crèche de 15 lits pour 1.500000 euros !
Sans commentaire.

L'association Franco Portugaise
Cette association reçoit une subvention de 7000 euros pour son fonctionnement, et de 7000 euros de plus, pour l'achat de costumes.
Cette association trés active dispose de grands locaux rue Charcot, inaugurés par:
Charles Ceccaldi-Raynaud le 24 Juin 2000.

Soutien au Liban et à Israël
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Le Hezbollah, mouvement terroriste armé, a porté la guerre d’abord à Gaza et ensuite au Liban.
Plusieurs villes israéliennes ont été la cible des roquettes tirées par le Hezbollah.
Dans ce conflit la France doit développer son action humanitaire au Liban : action de secours sur place, évacuation des Français qui veulent rentrer en France.

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Dans cette nouvelle épreuve Israël doit recevoir tout notre soutien.

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Le Hezbollah souhaite éliminer du moyen orient l’Etat juif. Le Hezbollah doit être traité comme tout mouvement terroriste.
Il doit être mis hors d’état de nuire.
La Voix

dimanche, juillet 16, 2006

La rafle criminelle
Du vel d’hiv




Les tristes anniversaires marquent cette période de l’année, pourtant embellie par un temps, qu’on voudrait de chaude douceur.
La réhabilitation de Dreyfus, dont c’est le centenaire, avait révélé à l’époque, la force puissante de l’antisémitisme. La condamnation répétée de Dreyfus avait aussi montré l’influence néfaste des entourages, attachés à leurs privilèges abusifs, sur les petites personnalités, et parfois sur les grandes.
La cérémonie à la mémoire des victimes innocentes de la rafle massive des juifs, entassés dans le vélodrome d’hiver, en attendant de monter dans les trains funèbres, à destination des fours crématoire d’Auschwitz, en Pologne, se déroule à Puteaux.
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Puteaux pourquoi ? Puteaux parce que le Maire précédent, élu par le peuple, et non par un ramassis de bénis oui oui ignorants et ingrats, a fait élever un monument somptueux, qui exprime avec une force exceptionnelle, l’émotion intense et durable que le souvenir malheureux de cet événement de grande douleur a suscité dans le pays, horrifié par la participation à la rafle de la police Française.
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Le monument solennel, symbole attristant de la marche criminelle, de pères de mères, d’enfants, vers des lointains sanglants, accroît le frémissement du visiteur incrédule.
La localisation du monument dans un cimetière grandiose, rénové par l’ancien Maire, renforce le lien de solidarité entre la construction majestueuse et les tombes immobiles, rangées le long des allées bordées de cèdres du Liban, entrecoupées d’espaces émaillés de fleurs. Le péristyle grandiose de style gréco romain qui ouvre l’accès, annonce, les temples immobiles de la mort. Ils reflètent l’image de la marche épuisante des juifs vers la même éternité, présente dans tout le cimetière.
Au cours de ces trois dernières années une voix improvisée et musicale, faisait vibrer les cœurs et couler les larmes..
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Cette année l’intérimaire a lu d’une voix monotone et rapide, le texte banal écrit par son service de communication.
Elle n’a pas prononcé une seule fois le nom de son père qui a fait bâtir ce monument vibrant d’émotion et admiré par tous ;
Les deux orateurs juifs représentant le Consistoire de Paris, ont rendu hommage à Charles-Ceccaldi-Raynaud et l’ont assuré de leur amicale reconnaissance. Ils connaissent la situation de Puteaux. Ils ont voulu respecter les lois de la dignité.
Les plates banalités prononcées par l’intérimaire ne doivent pas masquer la montée de l’antisémitisme actuellement.
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Le fléau revient porté par un vent d’est, et provoqué par la volonté des voisins d’Israël de transformer le pays, que Dieu a choisi, en immense cimetière.
La situation commande la vigilance permanente. Aucune des grandes turpitudes raciales et tribales, qui ont frappé le peuple juif, ne doit être passée sous un silence coupable.
La municipalité de Puteaux a omis de célébrer le centenaire de la réhabilitation de Dreyfus,innocent expédié à l’île du Diable, enfermé toutes les nuits dans des sabots lourds verrouillés jusqu’au sang.
A travers ces cérémonies, le passé reste dans le présent. Comme l’a dit Ernest Renan, « les vrais hommes de progrès, sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé »
La Voix
cliquez sur monument somptueux dans le texte pour voir le monument

CONDOLEANCES

Michel Ricard, architecte, Maire-Adjoint en charge de l'urbanisme à Rueil-Malmaison est décédé hier. Puteaux-pour-tous présente ses condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues et tous ceux qui l'ont connu.

samedi, juillet 15, 2006



14 Juillet à Puteaux
Les feux et l’artifice.




La fête nationale du 14 Juillet donne lieu partout dans le pays, dans les villes et les villages, à des réjouissances collectives, à des bals populaires, à des feux d’artifices.
A Puteaux l’idée qui domine la municipalité de passage c’est d’essayer d’imiter l’ancienne. Mais ce n’est pas toujours possible, parce que tout ne dépend pas toujours que de l’argent.
Quelques élus conduits par l’Intérimaire, et les personnes invitées en récompense de leur servilité se sont installés, dés leur arrivée, sur la terrasse de l’hôpital. Mais imiter est un art. Hier soir, c’était le mépris. On regardait de haut le bas peuple, debout, amassé en bas.
L’ancien Maire avait l’habitude avant et après le spectacle de se mêler à la foule.
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L’an dernier le spectacle avait connu un important raté. Cet échec avait atteint l’orgueil de la patronne responsable de ces activités dans le cadre de son intérim.
Comme l’argent ne compte plus à Puteaux, depuis l’arrivée de la grande dépensière, mais jusqu’à quand… l’échec de l’an dernier fut réparé cette année à prix élevé. Voilà l'artifice. L’an dernier le spectacle avait été trop court. Cette année il fut un peu long. En conséquence les images de feu donnèrent souvent une impression de répétition.

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Le petit groupe de minables réunis sur la terrasse avait oublié la haute signification du 14 Juillet. Tous ne pensaient qu’à leur amour propre. Pris de vertige ils n’avaient pas vu que la hauteur de la terrasse, n’avait rien avoir avec la leur. Ils avaient interprété leur présence, non comme le signe de leur servilité misérable, mais comme une sélection locale, qui les étonnait eux même.
Le petit chef du service de surveillance municipale troublé par le choc de toutes ces hauteurs diverses, est rentré chez lui avec son véhicule de service, garé devant son immeuble.
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Les invités sélectionnés s’étaient d’abord réunis dans la salle du conseil qui mérite mieux qu’un tel rassemblement. Ils se croyaient devenus copropriétaires de la ville. Ils ont oublié d’éteindre la lumière.
La lumière ce n’était pas eux. La lumière c’était le peuple debout en bas dans le froid.
La Voix

L'humour

L'humour est la caractéristique des personnes intellectuellement fines, capables d'exercer des reponsabilités sérieuses, sans se prendre au sérieux. Les imbéciles se prennent en général au sérieux, sans être capables d'exercer des responsabilités, et n'ont aucun humour.

Nous reproduisons quelques citations de notre ami André SANTINI qui a plusieurs fois été sacré du prix de l'humour politique.

« Barre c'est mon compagnon de chambre : il dort à côté de moi à l'Assemblée »

« Monseigneur Decourtray n'a rien compris au préservatif, il le met à l'index. »

(À propos de d'Édith Cresson) : « à force de descendre dans les sondages, elle va finir par trouver du pétrole »

(À propos de Raymond Barre) : « quand je le vois roupiller à l'assemblée nationale et qu'il ne roupille pas, il se tourne les pouces et je me dis : tiens il fait son jogging »

« La droite a touché le fond de la piscine : maintenant, elle creuse. »

« Si Saint Louis rendait la justice sous un chêne, Arpaillange la rend comme un gland. »

« La différence entre un cocu et un député, c'est que le premier n'est pas obligé d'assister à la séance »

vendredi, juillet 14, 2006

Rendre effectif le droit à la mobilité dans les pays membres de l’Union Européenne

La Présidente de l'association culturelle Le Verbe Ailé propose l’instauration (pour un prix n'eccédant pas 50 euros) d’un pass culture Europe pour les 18/25 ans leur permettant de passer 3 jours dans une ville européenne. Ledit projet promouvrait en effet le sentiment d’appartenance à une union européenne, serait une incitation à la découverte, en passant outre un handicap d’ordre social et culturel.

En somme il s’agirait d’introduire sous-jacemment au droit à la formation, un droit effectif à la mobilité. Cette mobilité est en effet encore de nos jours entravée soit par un handicap d’ordre matériel chez les 18/25 ans, soit par l’absence d’intérêt manifesté pour certaines destinations en raison de l’ignorance ou des a priori afférents.Le pass ou pack inclurait donc le voyage, l’hébergement et les visites.

Certaines capitales comme Athènes ou Rome sont des classiques qui ne sont cependant pas connues de tous d’une part, d’autre part, il serait intéressant de cibler les nouveaux entrants dans l’union par exemple la Lettonie et la ville de Riga où se situe le musée de l’occupation communiste de la ville.

Ainsi mettrions nous fin à cette odieuse complaisance envers l’une des formes de totalitarisme. On ne visiterait plus seulement l’ossuaire de Douaumont ou Auchwitz mais également Riga et la mémoire de l’oppression soviétique.

Ce qui a fait la notoriété des fêtes de la musique et du cinéma, ce n’est pas tant l’originalité du projet que la popularisation de ces arts.

Populariser les visites de capitales et autres villes qui méritent d’être connues en Europe, ce serait développer un esprit de tolérance, d’amitié et d’affection entre les différentes composantes de l’Europe.

Donner aux jeunes le goût pour l’ouverture et la découverte, c’est contribuer à leur faculté d’adaptation et ouvrir leur avenir à d’autres possibles.

jeudi, juillet 13, 2006

interview de Patrick DEVEDJIAN

LE FIGARO, samedi 8 juillet 2006
Patrick Devedjian : «Il faut se préoccuper déjà du second tour»
Propos recueillis par Charles Jaigu .

Pour le député UMP des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy
a vocation à rassembler «le plus largementpossible».

LE FIGARO. – Vous avez lancé, en février, un «Collectif de la rupture» pour faire des propositions en vue de la présidentielle. Que devient-il ?

Patrick DEVEDJIAN. – Nous nous étions fixé l'objectif de finaliser une dizaine de propositions originales et qui changent profondément les choses. Nous allons les soumettre à Nicolas Sarkozy d'ici quelques jours. Nous avons regardé ce qui se faisait dans d'autres pays, et nous nous en sommes inspirés. Nous avons ainsi mis au point une idée qui est appliquée au Danemark, permettant de généraliser l'accès des Français à leurs logements par un système de
prêts à cinquante ans, dont les annuités de remboursement seraient inférieures à un loyer. Cela constituerait en même temps une épargne récupérable ou transmissible.

Avez-vous d'autres pistes ?

Nous proposons d'instituer un référendum d'abrogation, qui existe aujourd'hui en Italie. Prenons l'exemple du CPE.
Les opposants au CPE, au lieu de descendre dans les rues, auraient pu lancer une pétition, sur Internet par exemple.
Avec 5 millions de signatures, les pouvoirs publics auraient été obligés d'organiser un référendum. Et le CPE aurait été abrogé si le référendum avait obtenu la majorité des voix. C'eût été un moyen plus pacifique de refuser le CPE que de mettre à sac les universités.

Depuis le discours d'Agen, certains, parmi les libéraux, se sont inquiétés des propositions de Nicolas Sarkozy sur la monnaie européenne. Les rejoignez-vous ?

J'ai relu attentivement ce discours. Contrairement à certaines accusations, les réflexions de Nicolas Sarkozy surl'euro sont beaucoup plus constructives que celles de Jacques Chirac, qui avait proposé pendant la campagne de 1995
de sortir des critères de Maastricht. Une idée qu'il a abandonnée ensuite. Nicolas Sarkozy n'a jamais dit une chose pareille. Il soutient simplement que la gestion de l'euro mérite un débat. Depuis 2002, l'euro s'est valorisé de 30%.
On a quand même le droit d'en parler !

Max Gallo a déclaré hier qu'il n'excluait pas de soutenir Nicolas Sarkozy à la présidentielle. NicolasSarkozy s'est-il rapproché de la gauche ?

Un candidat à la présidence de la République a vocation à rassembler le plus largement possible. Il peut y avoir des
majorités d'idées. Max Gallo a une grande probité intellectuelle, et j'apprécie qu'il se soit élevé contre les amalgames
honteux qui assimilent l'expulsion des clandestins aux rafles contre les Juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Nicolas Sarkozy a-t-il raison de préparer dès maintenant le second tour de la présidentielle ?

Oui, le temps est venu de se préoccuper du second tour parce qu'il apparaît de plus en plus probable que c'est lui quisera le candidat de la droite au deuxième tour. C'est une chance, et il doit en profiter pour s'adresser à tous lesFrançais.

Dominique de Villepin a déclaré récemment qu'il ne voyait pas émerger de propositions à la hauteurd'une présidentielle. Qu'en pensez-vous ?

Je trouve cela un peu simpliste, après les treize conventions de l'UMP. Je me demande si l'amertume du propos nereflète pas plutôt une déception personnelle...

mercredi, juillet 12, 2006

Le gouvernement va créer une allocation de rentrée universitaire



PARIS (Reuters) -

Quatre mois après la crise du CPE, le gouvernement s'apprête à créer une "allocation de rentrée universitaire" dont le montant pourrait atteindre 200 euros, révèle Le Figaro.
Selon le quotidien, Jacques Chirac pourrait en faire l'annonce lors de sa traditionnelle interview télévisée du 14-Juillet.
La mesure devrait s'appliquer dès la rentrée à "500.000 étudiants boursiers ou issus de classes moyennes modestes exclus du système des bourses", explique le journal.
De 50 à 60 millions d'euros ont déjà été provisionnés sur le budget pour financer cette allocation, revendication de longue date des syndicats étudiants.

mardi, juillet 11, 2006

Le projet de loi sur le logement de Borloo, adopté !

Le Parlement a adopté vendredi le projet de loi sur le logement, qui prévoit une série de mesures destinées à stimuler la construction et à faciliter l'accession à la propriété, alors que la France compte trois millions de mal-logés et que les prix de l'immobilier continuent de flamber.L'adoption définitive du projet de loi de Jean-Louis Borloo a été acquise après un vote du texte de compromis Sénat-Assemblée (CMP) par les députés vendredi, à la fin de la dernière séance avant la trêve estivale.
http://borloo.hautetfort.com

Importante nuance

Prescrire la prise de photo d'enfants sans l'autorisation des parents, c'est tenter de préserver ces enfants, non pas tant d'un photographe qui peut simplement vouloir au plan artistique immortaliser l'innocence et la fraîcheur d'un sourire, que d'une diffusion sur internet, les exposant aux regards d'inconnus, dont les visées sont précisément inconnues.

Cette interdiction ne traduit aucun sentiment homophobe, Monsieur Ceccaldi, ne l'est pas. Il exprime cependant ses regrets à ceux qui ont pu lui prêter des sentiments qu'il n'a pas.

Fervent défenseur des libertés individuelles, dans la lignée du Gaullisme, de l'humanisme et du Parti Radical premier défenseur de Dreyfus, il a simplement voulu assurer la liberté d'enfants, en évitant que soient prises des photos susceptibles d'être mise à la vue de tous, sur internet.

Il a d'ailleurs projeté de faire une proposition de loi afférente lorsqu'il fut Sénateur.


Cette proposition de loi aurait prévu un accord écrit des parents pour toute prise et diffusion de photo de leur enfant. Son état de santé à l'époque, avant son total rétablissement, l'a empêché de conduire à bonne fin son projet visant simplement à protéger l'image des enfants par l'accord spécifié et obligatoire de leurs parents.


La liberté d'expression est facilitée par ce formidable média qu'est l'internet. Mais la liberté des personnes ne jouissant pas de leur capacité décisionnelle, à savoir les enfants, doit être préservée des regards de ceux dont les visées sont inconnues. Demander l'accord écrit des parents semble donc un préalable juste. Ils doivent savoir à quoi est destinée l'image de leur enfant. Le cas échéant ils doivent pouvoir s'y opposer.

La voix.

lundi, juillet 10, 2006

réhabilitation commémorée


Aujourd'hui Charles Ceccaldi-Raynaud s'est rendu à la cérémonie organisée par son ami André SANTINI. Les petits enfants du Capitaine DREYFUS étaient présents.Poignante commémoration.

Un square Alfred DREYFUS rappellera désormais à Issy-les-Moulineaux que la lumière de l'innocence triomphe toujours, même péniblement, des ténèbres de la calomnie.

Ci-dessus Nicole Guedj, ancien ministre,Vice-Présidente du Consistoire de Paris aux côtés de Charles Ceccaldi-Raynaud, membre du comité d'honneur de France-Israël.

Un utilisateur anonyme a dit…

Par 2 fois, je tentai de faire entendre ma voix
Par 2 fois, vous n'y avez ajouté foi
Dommage car je dois le respect à votre âge
Si vous m'écartez encore, je n'en prendrai pas ombrage
Je dirai seulement encore dommage
Maire, vous étiez, Maire vous resterez,
Patriote, putéolien avant tout,
Nous ne continuerons pas sans vous!
Vous avez fait de Puteaux ce qu'elle est
Vous l'avez arrachée à son passé si laid
Malgré le béton si proche, vous l'avez enrichie, embellie
Telle une femme mûre aux formes épanouies
Vous l'avez caresséePour mieux l'auréoler
Nul ne peut comprendre sauf les
PutéoliensQui sont nés à Puteaux et ont vu tout le bien
Qu'à notre jolie ville vous fîtes
Alors, enfin, Charles revenez vite
10 juillet, 2006 10:43
comme vous, je dis dommage, veuillez avoir l'amabilité de me contacter
CharlesCeccaldi-Raynaud

Alfred DREYFUS

Centième anniversaire de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus
antisémitisme et entourages malfaisants.
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Alfred Dreyfus a choisi de faire carrière dans l'Armée.
Ses qualités intellectuelles et sa rigueur morale le désignent pour siéger à l'Etat Major au bureau de la guerre.
Un document parvenu à ce bureau prouve que des informations secrètes, intéressant la défense nationale, ont été communiquées à une puissance étrangère. C'est le bordereau.
Il est évident que la fuite provient de l'état major français.
Le colonnel Paty de Clam, antisémite connu, imagine un scenario simpliste. Il n'y a qu'un juif au bureau de la guerre.Il s'appelle Alfred
Dreyfus. Le traitre ne peut être que lui.
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Dreyfus comparait devant le conseil de guerre.
Au moment où un verdict d'innocence va être prononcé en faveur de Dreyfus, Paty de Clam fait parvenir irrégulièrement au conseil de guerre un document secret. Ce document n'est pas communiqué à la défense.
On saura plus tard que ce dossier n'intéresse pas la défense nationale. Il ne s'agit que d'un roman feuilleton sur les aventures amoureuses de quelques personnes importantes de l'Etat Major;
Colonels et généraux se cocufient allégrement. Ces commérages indiscrets sont classés Secret Défense.
Sur la base de ce document insignifiant mais secret le conseil de guerre considère que la signature figurant sur le bordereau est celle de Dreyfus. Il condamne le malheureux à la dégradation militaire en public et à la déportation à l'île du diable.
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Sur cette île règne le diable.
Epuisé de fatigue, angoissé pour les siens, malade pour l'injustice implacable descendue sur lui, indigné de la férocité des humains, brisé par un coup inattendu du destin, il n'attend pas la délivrance que pourait apporter la mort.
Fils du peuple de Dieu, rien ne pouvait éteindre sa foi hurlante. Rien ne pouvait briser son espoir silencieux.
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Et pendant ce temps là, des changements d'affectation interviennent à l'Etat Major et au bureau de la guerre.
Le colonel Picart devient responsable du bureau de la guerre. Il reçoit un télegramme émanant d'une puissance étrangère, adressé à Esterhazy, lequel mène grande vie et fréquente beaucoup de femmes très onéreuses.
Le colonel Picart se fait porter le dossier de Dreyfus. Il entreprend une analyse de chaque pièce. Il découvre que le bordereau comporte la signature d'Estérasy et non celle de Dreyfus.
Pendant que Dreyfus souffre le martyre à l'île du diable, en France, la trahison continue. L'erreur judiciaire devient évidente, ainsi que le complot militaire.
Le colonel Picart respecte la discipline militaire. Pas de scandale. Mais il prévient tous les reponsables de l'Etat Major.
Les généraux Mercier ,Boifdeffre ,Gonce,Billot sont convaincus par Picart de l'innocence de Dreyfus. Mais pour eux si Dreyfus est innocent, l'Etat Major devient coupable.
Les entourages entrent en action.
Parmis les conseilleurs, le général Pallieux et le commandant Ravary, font le siège de l'Etat Major. Selon eux, Dreyfus, coupable quoique innocent, c'est moins grave qu'une erreur de l'état major. Ils font valoir que l'armée risque la déstabilitation, en apprenant que l'état major peut se tromper.
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Le conseil de guerre est à nouveau convoqué. Dreyfus est condamné une seconde fois. Esterasy reste un soupçon qui gène l'Etat Major. Déféré devant le conseil de guerre Estérasy est acquité. Dès lors si Esterasy est innocent Dreyfus est coupable.
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Le colonel Picart est écarté de l'Etat Major. Expédié en Tunisie pour participer à des opérations dites de pacification, on peut espérer qu'il y trouvera la mort.
Les fripouilles, qui composent les entourages, font donner la presse antisémite. Un nid d'intrigue fait régner sa loi immonde.
Les entourages sont à l'oeuvre pour enfoncer Dreyfus. Ils réclament que les généraux jugent sans raisonner, comme ils envoient les soldats au feu sans raisonner .
Picart reprend le combat pour la vérité. C'est un militaire qui sauvera l'honneur de l'armée.
Les politiques mal informés des procédures militaires, donnent dans un premier temps une image d'hésitation.
Ils finiront par pénétrer dans le combat quand il s'achève. Jules Guesde prendra sa place parmis d'autres au premier rang des grands orateurs au service de la vérité.
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Mais surtout, le 6 juillet 98 un grand quotidien publie une lettre ouverte d'Emile Zola . Le grand poète courageux énumère les turpitudes l'une après l'autre, de nombreux généraux appartenant à l'Etat Major.
De son côté Mathieu Dreyfus, frère d'Alfred procède à une dénonciation publique d'Esterasy, comme le vrai signataire du borderau trompeur.
Le roman feuilleton organisé par les antisémites et propagé par les menteurs des entourages, se dévoile au grand jour.
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Dreyfus revient. Il est acquitté. Il retrouve son grade et ses droits. Il a vécu des années d'horreur mais c'est un militaire et un homme d'honneur. Il ne porte aucune plainte.
Après avoir quitté l'armée au terme de sa carrière, il pourrait écrire ses mémoires douloureuses. On devine la fortune que rapporterait le récit de ses malheurs, qui ont émus la France entière. Il refuse de publier.
Il ne connait que la dicipline, même quand il n'y est plus tenu. Il se tait.
Il laisse seulement queques notes pour son fils.
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Cette abominable affaire ne fera pas disparaitre l'antisémitisme Bernard Lazarre un des défenseur de Dreyfus, écrira une fantastique histoire de l'antisémitisme depuis les origines. Les malheurs insuportables de Dreyfus, annoncent la Schoa et Auschwitz.
Les entourages verreux sont toujours à l'oeuvre et partout. Ils continuent à tacher de boue les personnalités qu'ils servent et surtout les petites personnalités comme à Puteaux, qui subissent leur chantage.
Comme l'écrit Emile Zola dans sa lettre au chef de l'Etat :" ne soyez jamais prisonnier de votre entourage".
L'hydre antisémite, infatiguable crime de l'humanité en folie, doit être anéantie aussitôt, partout où elle réapparait.
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La réabilitation de Dreyfus reste dans l'actualité.
Son souvenir dans la nuit de l'île du diable, porte la France et même l'humanité dans l'aurore de la fraternité humaine.
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Charles Ceccaldi-Raynaud

samedi, juillet 08, 2006

j'accuse

J’accuse d’Emile Zola (extraits)


Date : 13 janvier 1898

Espace concerné : France (IIIe république)

Lettre ouverte au président de la République Félix Faure dans le journal

L’Aurore le 13 janvier 1898

"La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera. c’est aujourd’hui seulement que l’affaire commence, puisque aujourd’hui seulement les positions sont nettes : d’une part les coupables qui ne veulent pas que la lumière se fasse ; de l’autre les justiciers qui donneront leur vie pour qu’elle soit faite. [...]

J’accuse le Lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J’accuse le général Mercier de s’être rendu complice, tout au moins par faiblese d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.

J’accuse le général Bilot d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innoncence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l’état-major compromis.

J’accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s’être rendu complice du même crime, l’un sans doute par passion cléricale, l’autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l’arche sainte, inattaquable.

J’accuse le général de Pellieux et le commandant Ravry d’avoir fait une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.

J’accuse les trois experts en écriture, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d’avoir fait des rapports mensongers et fruaduleux, à moins qu’un examen médical les déclare atteints d’une maladie de la vue et du jugement.

J’accuse les bureaux de la guerre d’avoir mené dans la presse, particulièrement dans l’Eclair et dans l’Echo de Paris, une campagne abominable, pour égarer l’opinion et couvrir leur faute.

J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condammant un accusé sur pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre, d’avoir couvert cette inégalité, par ordre. [...]

Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.

En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que je m’expose.

Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en Cour d’Assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! J’attends !

1898. "J’accuse" d’Emile Zola (extraits)

Réhabilitation de la dignité d'Alfred DREYFUS



Cliquer pour agrandir, lundi 10 juillet à 18 heures à Issy les Moulineaux

France-Israël



10 mai 2006 / 08h04
- LES INSTANCES DIRIGEANTES DE FRANCE-ISRAEL

FRANCE-ISRAËL
Alliance Général Kœnig
COMITÉ D’HONNEUR

Thérèse AILLAUD, député honoraire, ancien maire de Tarascon
Fernando ARRABAL, écrivain
Ivan BELTRAMI, professeur
Marie-Jeanne BLEUZET-JULBIN, avocate honoraire, ancien bâtonnier, présidente d’honneur
de France-Israël/Nancy
Jean BOLLACK, professeur
Loïc BOUVARD, député du Morbihan
Diomède CATROUX, ancien ministre
Pierre CAIN, docteur en médecine, ancien président de France-Israël Thionville
Charles CECCALDI-RAYNAUD, sénateur-maire de Puteaux
Jean CHÉRIOUX, sénateur
Jean DELAUNAY, général (cr)
Jacques DOMINATI, ancien ministre, ancien président du Conseil de Paris, sénateur de Paris
Charles EHRMANN, député des Alpes-Maritimes
Maurice FAURE, ancien membre du Conseil constitutionnel
Jean FERNIOT, journaliste, écrivain
Jacques FÉRON, conseiller de Paris, député honoraire
Lucien FINEL, ancien maire de Paris 4e, ancien adjoint au maire de Paris
Gilbert GANTIER, ancien député de Paris, conseiller de Paris
Pierre-Gilles de GENNES, de l’Académie des Sciences,
Prix Nobel
Philippe GUILLAUME, président des commerçants de Metz
Louis JUNG, sénateur honoraire
Gabriel KASPEREIT, ancien ministre, membre honoraire du Parlement, ancien maire de Paris 9e
Jean LAURAIN, ancien ministre
Emmanuel LE ROY LADURIE, membre de l’Institut, professeur émérite au Collège de France
Michel LE ROYER, comédien
Gabrielle MASS, ancien conseiller de Paris
Jacques MELLICK, ancien ministre, maire de Béthune
Georges MESMIN, député honoraire
Jean-François MONTEIL, professeur d’Université
Jean-Loup MORLÉ, conseiller régional Île-de-France
Lucien NEUWIRTH, membre honoraire du Parlement
Christian PONCELET, président du Sénat, ancien ministre
Nathalie POPEREN
Jean-Marie RAUSCH, ancien ministre, sénateur honoraire, maire de Metz
Jacqueline de ROMILLY, de l’Académie française
Stella ROZAN, directrice de sociétés
Jean SEITLINGER, député honoraire
Marcel SÉGUIER, écrivain, président d’honneur du comité France-Israël de l’Hérault
Joseph SITRUK, grand rabbin de France
Adolphe STEG, professeur de médecine
Raymond TRIBOULET, de l’Institut, ancien ministre,
président du Souvenir du Général Kœnig
Solange TROISIER, professeur de médecine légale, député honoraire
Joseph ZAUBERMAN, directeur de sociétés
COMITE DIRECTEUR
Didier BARIANI, ancien ministre, conseiller de Paris
Patrick BAUDOUIN, député maire de St Mandé
Jean-Pierre BENSIMON, professeur de sciences économiques
Jacques CARAT, sénateur honoraire, maire honoraire de Cachan,
conseiller général honoraire du Val de Marne
Gérard CAUDRON, maire de Villeneuve d’Ascq, député européen,
ancien président de la délégation Europe-Israël
François CÉLIER, écrivain et scénariste-réalisateur
Jean-François COPÉ, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement,
porte-parole du gouvernement, ancien maire de Meaux
Sophie CHAUVEAU, écrivain et journaliste
Jean-Jacques CURIEL, ancien maire-adjoint du 19e arrondissement de Paris
Michel DARMON, ingénieur général du Génie maritime (cr)
Jean DE GAULLE, député de Paris,
Richard DELL’ AGNOLA, député-maire de Thiais,
Alain DEVAQUET, ancien ministre,
Patrick DEVEDJIAN, ministre délégué aux libertés locales, auprès du ministre de l’Intérieur,
de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, ancien député-maire d’Antony
Laurent DOMINATI, conseiller de Paris, député honoraire
Francis DORÉ, ancien ambassadeur de France
Marina DUTEILLE, présidente de France-Israël/Cannes
Morad EL HATTAB, écrivain
Claude FAIN, Conseiller municipal à la maire du 16e arrondissement de Paris
Bernard FAUVARQUE, journaliste
Alexandre FEIGENBAUM, directeur de recherche à l’INRA
Claude FRANK, docteur en Droit
Georges FRÈCHE, député honoraire, maire de Montpellier
Yves FROMION, Député du Cher, maire d’Aubigny sur Nère
Jacques GARIH, chef d’entreprise
Hervé GIAOUI, chef d’entreprise
Claude GOASGUEN, ancien ministre, député de Paris, conseiller de Paris
William GOLDNADEL, avocat à la Cour, président d’« Avocats sans frontières »
Jean-Pierre GONZALEZ, président de France-Israël/Antibes, premier adjoint au maire d’Antibes,
conseiller général
Michel GURFINKIEL, journaliste
Armand HENNARD, ancien bâtonnier, président de France-Israël/Sarreguemines,
maire-adjoint de Sarreguemines
Lucien ISRAËL, membre de l’Institut, professeur émérite de cancérologie
André JACQUEY, docteur en médecine, Président de France-Israël/Dijon
Jacques JOUD, président de France-Israël/Pas-de-Calais
Jean KAHN, docteur vétérinaire, membre de l'Académie vétérinaire de France
Yves KAMAMI, docteur en médecine
Bernard KANOVITCH, professeur à la faculté de médecine
Paul KIEUSSEIAN, président de Sassoun, les Arméniens amis d’Israël
Simon KOUHANA, chirurgien dentiste
Armand LAFERRÈRE, conseiller référendaire à la Cour des Comptes,
Laurent LAFON, maire de Vincennes
Raymond LAMONTAGNE, conseiller général honoraire du Val d’Oise, député-maire honoraire
Marcel LEMPIRE, président de France-Israël/Soissons
François LÉOTARD, ancien ministre, ancien député du Var
Harry LÉVY, vice-président de France-Israël/Nice
Jean LÉVY, chef d’entreprise, président de France-Israël/Toulouse
Jean LEYDIER, capitaine au long cours
Lionnel LUCA, député des Alpes-Maritimes
Joël MERGUI, docteur en médecine
Jean-Marc METZGER, docteur en médecine
Albert-Charles MEYER, général (cr)
Charles MEYER, avocat
Guy MILLIÈRE, professeur d’histoire à Paris VIII
Florent MONTILLOT, Conseiller municipal à la mairie d'Orléans
William NAHUM, Président d'honneur du Conseil sup. de l'Ordre des experts-comptables
Jean-Thomas NORDMANN, ancien député européen, conseiller du 19e arrondissement de Paris
Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, député honoraire
Jacques PLAS, président d’honneur de France-Israël/Moselle
Eric RAOULT, ancien ministre, député-maire du Raincy, vice-président de l’Assemblée nationale
Alain RICHEMOND, directeur de la communication en entreprise
Jérôme RIVIERE, Député des Alpes-Maritimes
André ROSSINOT, ancien ministre, député honoraire, maire de Nancy
Fred ROTHENBERG, docteur ès-sciences, I.A.E.
Karine ROZENBLUM, avocate
David RUZIÉ, ancien doyen de Faculté de Droit
Rudy SALLES, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, président du groupe d’amitié
France-Israël à l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes,
président de France-Israël/Nice-Côte d’Azur
Paul SCHAFFER, industriel
Jacqueline SCHWARTZ, secrétaire générale adjointe de France-Israël
Gil TAIEB, chirurgien dentiste
Pierre TAILLANDIER, secrétaire général de France-Israël/Nancy
Pierre-Christian TAITTINGER, ancien ministre, maire de Paris 16e
Donald UZZAN
Patrick WAJSMAN, directeur de la revue Politique Internationale
Jean WALINE, professeur émérite à la Faculté de Droit, président de France-Israël/Strasbourg,
vice-président du conseil général du Bas-Rhin
Guy WALLIER, conseiller de banque
Renée WATHIER, conseiller d’administration scolaire et universitaire honoraire
André WEIL, directeur de sociétés
Aude WEILL-RAYNAL,avocate
Maurice WEINBERG, directeur de sociétés
Laurent WETZEL, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire
François ZIMERAY, avocat à la Cour, président de l’agglomération rouennaise,
ancien maire du Petit Quevilly, ancien député européen
BUREAU
PRESIDENTS D'HONNEUR
Diomède CATROUX, ancien ministre
Jean LECOMTE, général*
Michel DARMON, Ingénieur général du Génie Maritime
Georges MESMIN, député honoraire
André MONTEIL, ancien ministre*
Alain POHER, ancien président du Sénat*
* In memoriam
PRÉSIDENT
Gilles-William GOLDNADEL
Vice-Présidents
Sophie CHAUVEAU, écrivain et journaliste
Georges FRÈCHE, député honoraire, maire de Montpellier
Gilbert GANTIER, député de Paris
Claude GOASGUEN, ancien ministre, député de Paris, conseiller de Paris
André ROSSINOT, ancien ministre, député honoraire, maire de Nancy
Rudy SALLES, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, président du groupe d’amitié
France-Israël à l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes,
président de France-Israël/Nice-Côte d’Azur
Paul SCHAFFER, industriel
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Fred ROTHENBERG, docteur ès-sciences, I.A.E.
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ADJOINTE
Jacqueline SCHWARTZ
TRÉSORIER
Donald UZZAN
MEMBRES
Jean-Jacques CURIEL, ancien maire-adjoint du 19e arrondissement de Paris
Claude FRANCK, docteur en Droit
Michel GURFINKIEL, journaliste
Jean KAHN, docteur vétérinaire
Yves KAMAMI, docteur en médecine
Jean LEVY, chef d’entreprise, président de France-Israël/Toulouse
Joël MERGUI, docteur en médecine
Jean-Marc METZGER, docteur en médecine
Charles MEYER, avocat
William NAHUM, Président d’honneur du Conseil sup. de l’Ordre des experts-comptables
Jean-Thomas NORDMANN, député européen, conseiller du 19e arrondissement de Paris
David RUZIÉ, ancien doyen de Faculté de Droit
Gil TAIEB, chirurgien dentiste
Maurice WEINBERG, directeur de sociétés
Laurent WETZEL, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire

Article rédigé par J.S FII n°332-JANV-FEV-MARS 2006

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vendredi, juillet 07, 2006

Refondre le dispositif des bourses étudiantes

Laurent Wauquiez, député de la Haute-Loire, Président de la commission Nouvelles Générations, Benjamin de l' Assemblée Nationale, élu à 28 ans, remet jeudi 6 juillet au Premier ministre Dominique de Villepin un rapport portant sur l’action sociale en faveur des étudiants, dans lequel il préconise une réforme en profondeur du système des bourses.

Dans un entretien au quotidien Le Parisien, le député de la Haute-Loire dénonce « un système qui marche sur la tête », dont « les étudiants sont les grandes victimes ». Selon lui, le constat est accablant : notre système en France coûte « d’abord beaucoup d’argent : six milliards d’euros », mais surtout est « plombé par un dédale administratif complètement archaïque » avec « des textes incompréhensibles, dont certains datent de 1919 » et plus d’une vingtaine d’acteurs (Crous, rectorat, ministères, collectivités locales, …).

Les premiers à partir de ce système sont les étudiants, soumis à un parcours de combattant. A cela, il faut ajouter des délais de versements tels qu’ils sont décalés par rapport aux besoins des étudiants ! Autre injustice pointée par le député de la Haute-Loire, celle qui touche les enfants des classes moyennes : « en dix ans, leur situation ne fait qu’empirer, cette catégorie a perdu 10% d’inscrits à l’université ».

Dans son rapport qui comporte une quinzaine de propositions, Laurent Wauquiez plaide pour une remontée des barèmes d’attribution afin d’y intégrer les classes moyennes, pour un abaissement du montant des bourses au mérite afin d’élargir le nombre de ses bénéficiaires ; ainsi que la création d’une allocation rentrée pour les boursiers de l’enseignement supérieur qui constituerait un dixième mois de versement des bourses et permettrait de donner un pécule de rentrée oscillant entre 150 et 400 euros.