mercredi, mai 31, 2006

.n'exclut pas une action efficace pour de nouvelles améliorations dans un trés proche avenir
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Les conclusions ont été adoptées à l'unanimité par le comité du syndicat du chauffage urbain de la Défense
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Madame le Maire provoque
l'échec de la fête des voisins.
Le froid porte évidemment une grande responsabilité dans l'échec de cette fête.
Mais l'absence d'organisation a été la cause principale de cette déroute.
Les emplacements n'avaient pas été nettement circonscrits. Aucune banderole ne désignait le lieu de rassemblement. Aucune position de repli n'avait été prévue. En raison du froid, en de nombreux endroits, les participants en furent réduits à se réfugier dans la loge du gardien. Rien n'avait été mis en oeuvre pour créer une ambiance cordiale. Pas une note de musique. Pas le moindre entraînement collectif. Pas un chant. Les immeubles étaient là, mais la fête n'était pas là. Elle n'était nulle part.
L'entourage de madame le Maire était absent. Ali Baba était ailleurs, comme les quarantes hôtesses.
Un faux dur, dont le métier serait de garder les enfants de passsage à Paris, d'un prince d'un émirat arabe, aurait été dépéché dans le couloir du bâtiment A de Lorilleux, alors qu'il habite ailleurs. Un garde du corps d'un pays étranger ne devrait pas être conseiller municipal.
De même que faisait mademoiselle Coulon à Pouey alors qu'elle habite rue de Brazza, si ce n'est en qualité d'informateur, hors service.
Madame le Maire avait fait assurer sa protection et celle de son fils,par la police municipale. Un jeu de cache cache a été mis en place. La filature, sans fondement juridique, de la police municipale, avait pour but d'aviser madame le Maire et son fils de l'arrivée de Charles Ceccaldi Raynaud, de manière à éviter les rencontres. Tout l'entourage était au télephone.
Le rôle de la police municipale n'est pas de protéger le Maire contre la colère de la population indignée par la hausse inutile de l'impôt, par les dépenses déguisées de propagande et le gaspillage lié à un avenant irrégulier.
L'entourage spécialisé dans les fêtes onéreuses en Mairie, ne sait pas organiser la fête gratuite hors Mairie.
Malgré le climat de désapointement général, les participants ont su manifester l'amitié entre voisins.
Qu'ils soient tous félicités de s'être déplacés et d'avoir essayé de sauver la fête rendue triste par la faute de la municipalité.
Le Maire des 35 dernnières glorieuses, a pris soin de visiter tous les immeubles en fête. Son passage était porteur d'espoir, de retour à l'esprit de dévouement, de conquête ainsi que de victoire sur la médiocrité.
Malgré tout, La Voix souhaite joie et bonheur à tous.

mardi, mai 30, 2006


LE CAFE POLITIQUE
Le Café Politique
association locale destinée aux personnes de tous horizons, habitant ou travaillant à Courbevoie et dans les communes voisines, a le plaisir de vous convier à un buffet-débat
sur le thème : LA RÉFORME DE L’ÉTAT EN FRANCE :
enjeux & perspectives,
en présence de Christian SAINT ETIENNE,
Professeur des Universités à Tours et Paris-Dauphine,Président de l'Institut France Stratégie, Membre du Conseil d'analyse économique auprès
du Premier Ministre le
mercredi 31 mai 2006 à 20H00 Stade Municipal de Courbevoie

lundi, mai 29, 2006

Le jardin d'offenbach mérite mieux qu'un fleuve de béton
Dans le quartier d'Offenbach les besoins en places de parking se sont agravés. Il fallait construire un vaste garage, ce que tout le monde comprenait. Mais où et comment?
Les habitants et les riverains ont été réunis par le Maire des trente cinq dernières glorieuses pour envisager des solutions compatibles avec la beauté des lieux, en forme de balcon sur Paris.
Les habitants et les riverains ont constaté que des traveaux sont en cours d'exécution avancée. Le projet retrécit le jardin et boulverse les espaces plantés et fleuris.
Il n'a été ni exposé ni expliqué ni amendé avant tout commencement des traveaux destructeurs.
Une discution appronfondie et préalable avec les habitants, non seulement d'Offenbach mais aussi de Cartault, eut permis un aménagement moins inquiétant pour tout le monde.
Les inconvénients majeurs d'un emplacement de jeux ou de repos au dessus d'un parking souterrain nous sont révélés par le parking Lorilleux, où la mairie a cru devoir suprimer la subvention, qui permetait de financer un gardiennage HLM sérieux.
La police nationale, qui s'est déja complètement désinvestie du contrôle de la sortie des écoles, n'a jamais montré beaucoup d'intérêt pour la surveillance des parkings privés ou publics, d'où part souvent l'insécurité.
Esperons que la directrice de cabinet, laquelle n'habite même pas Puteaux, saura conseiller à madame le Maire de revoir sa copie, élaborée à l'écart des riverains.
Le problème de dévégétalisation surgi à Offenbach faute de dialogue constructif, a provoqué, comme en contrepartie, l'apparition soudaine et sans concertation encore une fois, sur une grande partie du territoire communal, d'énormes jarres aux couleurs inapropriées en nombre manifestement exagéré jusqu'à la caricature.
La pose massive de ces gigantesques récipients ne font qu'ajouter béton sur béton.
Ce procédé qui a échoué partout, présente des inconvénients propres à Puteaux, du fait de l'improvisation, qui a présidé à cet aménagement, en sens contraire des impératifs de l'écologie.
Demander l'avis des gens quand ils se trouvent devant le fait accompli et ne pas publier les résultats complets de ce simulacre de consultation, n'est qu'une ruse appliquée avec la plus grande maladresse.
Le destin du parc Offenbach, quelque soit l'emplacement que mérite la voiture, ne doit pas appartenir aux seuls fossoyeurs, que le pouvoir pousse vers le béton.
Ce que vous voyez à Offenbach vous le verrez, en beaucoup plus dramatique, à la Défense, où la directrice de cabinet et l'entourage ont convaicu madame le Maire de laisser construire sur Puteaux et seulement sur Puteaux un million de mètres carrés suplémentaires.
Il faut arréter cette folie du béton.
Puteaux le vaut bien, et nous le valons bien.
La Voix

dimanche, mai 28, 2006

A MARDI!

C'est avec grand plaisir que je retrouverai plusieurs d'entre vous pour partager un verre de l'amitié lors de la fête des immeubles. Puteaux est une ville à échelle humaine, qui mérite que sa gestion le soit également.
Plus que la fête des immeubles, c'est de la fête de la fraternité qu'il s'agit, celle de nos voisins, à chacun.
Charles Ceccaldi-Raynaud

vendredi, mai 26, 2006

La zac bouygues
d'abord la densification
Le projet de zac a été proposé au maire, voici plusieurs années. Il n'a pas cédé.
Les terrains appartiennent à E.D.F. Ils sont en zone industrielle.
Les rendre constructibles dans le cadre d'une zac, c'est traiter avec Bouygues.
Il n'est pas sans intérêt urbanistique d'amménager les lieux à l'extrémité ouest de la ville, au bord de la Seine. Substituer le résidentiel à l'industiel en friche, c'est la polique élaborée par C.C.R dès son entrée en fonction. Il s'y est tenu pendant 35 ans.
Mais encore faut-il qu'une ZAC soit équilibrée. Elle n'est pas créée pour le propriétaire ou pour le promoteur, par l'espace alléché.
Pendant des années, le désaccord n'a pu être surmonté. La municipalité de l'époque demandait des équipements : une école, une maison de retraite, un jardin. Elle voulait que les immeubles privés ne dépassent pas cinq étages. Les façades de ces bâtiments devaient marquer une originalité, et présenter une qualité sans doute coûteuse.
Quels étaient les moyens d'E.D.F dans ce conflit? Aucun. Le propriétaire ne pouvait que satisfaire la ville, ou conserver un terrain inconstructible, sur lequel il n'avait plus de projet industriel. C'était une question de temps et de volonté.
Or madame le Maire en transit, estimant qu'après elle le déluge, a décidé de trancher. Le programme c'est le projet Bouygues un peu fardé, un peu retouché. Pas de maison de retraite, pas de logements HLM même à titre de symbole. Il a fallu faire vite, dans l'espoir que les premiers nouveaux arrivants seraient présents au moment de l'échéance. Ce sont les conseils qui lui ont été donnés par un entourage sans vision et inquiet pour son propre avenir.
Trois élus de droite n'ont pas assisté au conseil municipal pour ne pas avoir a endosser une cascade d'abandons précipités. Mais les bénis oui oui étaient là.
La maison de retraite aurait permis de sauver l'hôpital et de conserver les soins palliatifs, de fin de vie humanisée. Ce gâchis supplémentaire, en forme d'ignorance des priorités, d'incapacité d'utiliser au mieux les atouts en main, d'amour effréné des fanfreluches, a pris la forme d'un saut dans le néant.
Que peut-on objecter? Le terrain aurait coûté trop cher?
Ce n'est pas parceque l'impôt vient d'être majoré inutilement et exagérement, que la ville manque de réserves.
Dans cette négociation, mal préparée, les négociateurs improvisés
n'ont pu sauver que les quarantes hôtesses d'Ali Baba.
La Voix

mardi, mai 23, 2006

Impôts : plus 4,8% en 2006
Quand madame le Maire transitoire écrit dans le Puteaux infos, elle devrait s'appliquer à dire la vérité et à parler avec la plus scrupuleuse objectivité.
Le Puteaux infos n'est pas un journal personnel. Il est le journal de tous. Il s'adresse à tous Il suppose une objectivité scrupuleuse et respectueuse de tous.
Il n'en est rien. Madame le Maire s'autorise à prendre des libertés avec la vérité. Cette dérive hors des règles imposées constitue un manquement grave vis-à-vis de la population, dont la confiance a été sollicitée et trompée.
Sur le site de la Mairie, appartenant à la Mairie, Madame le Maire s'est autorisée a s'attibuer, contre toute vérité et même contre toute vraisemblance le mérite de la bonne gestion financière de la ville, observée par la revue Challenge spécialiste des finances.
Cette revue faisait remarquer que la situation de la ville en matière de finance était excellente en 2004: pas de majoration d'impôt, pas d'emprunt, pas de dépense inutile ou futile.
En 2006, sous l'autorité de madame le Maire actuel, le Puteaux infos n'a pas hésité à mettre un nom sur ces résultats remarcables : celui de Madame le Maire.
La revue Challenge saisie par le Maire des 35 glorieuses, a rectifié ses conclusions. Elle a reconnue que les mérites qu'elle avait attribué s'adressaient à un autre.
Avec ses méthodes de fausse innocence, Madame le Maire rétorque qu'à l'époque en question, elle était premier adjoint chargé des orientations financières.
Contre vérité;
L'adjointe de l'époque n'a jamais ni rédigé les orientations, ni jamais équilibré le budget.
Où aurait-elle appris la science financière, si difficile, si délicate si rigoureuse.
Peut-être à la maternelle de Miomo près de Bastia aux côtés d'une de ses "condisciples" aujourd'hui, employée de Mairie.
Le premier adjoint de l'époque n'a jamais participé à autre chose qu'aux abondantes festivités qu'elle organisait et qu'elle a développé par la suite, une fois libérée des pesanteurs des règles fiancières.
Dès qu'elle a été en fonction, madame le Maire a fait décider une forte majoration de l'impôt de 4,8%, tout compris.
Cette hausse injustifiée évitera d'augmenter la fiscalité l'an prochain en année électorale, avant de reprendre l'ascenseur fiscal.
Madame le Maire a également augmenté le prix de la médiathèque en construction, de 7 millions d'euros toutes dépenses confondues, en attendant le décompte définitif, gros consomateur d'argent. Du jamais vu, surtout dans le cadre d'un avenant frappé d'une irrégularité grossière.
Le Puteaux infos devrait avoir, et a eu pour mission d'établir avec la population un lien de confiance dans l'information distribuée.
A partir du moment où cette règle fondamentale n'est plus respectée, la population a compris. Elle n'a plus confiance
La Voix..

lundi, mai 22, 2006

LE SURCOUT DE LA MEDIATHEQUE:
ENORME, INUTILE ,IRREGULIER
Puteaux possède à peu près tous les équipements publics. Il manquait encore une piscine et une médiathèque en harmonie avec la beauté de la ville. La splendeur des équipements réalisés depuis une génération, la somptuosité de l'hôtel de ville, dont le mérite revient depuis deux générations au socialo fasciste Barthelemy, et au génie architectural des frères Niermans, exigeaient deux réalisations nouvelles de très grande qualité.
Le projet de médiathèque devait répondre à beaucoup d'impératifs. Il devait posséder les dimensions suffisantes, que critiquent les socialistes, dans leur timidité.
Le projet devait également conserver une finesse architecturale, établissant un lien historique entre le centre ville classique et la Défense, qui devait être symbole de modernité.
Dans cet esprit le maire de l'époque a fait déclarer sans suite un appel d'offre, qui avait sombré dans le manque d'ampleur architecturale.
Pour répondre à l'aspect cathédrale de l'hôtel de ville, il fallait une autre cathédrale représentative de la ville résidencielle d'aujourd'hui.
On a oublié ce qu'était le vaste terrain dans lequel finissait l'arrière de la mairie. Le quartier, au pied de la colline, rappelait la laideur des constructions d'avant la réhabilitation de la ville.
Il a fallu plus de cinq ans pour faire disparaître ces taudis, véritables défis aux pieds de l'hôtel de ville.
Ce quartier délabré en forme d'une ruine allongée fut acquis sans expropriation, avec le consentement et parfois le contentement des habitants.
La médiathèque ludique et culturelle en construction,comportait deux façades. La première en pierre évoquait la mairie, la seconde en verre évoquait la Défense.
L'ensemble du projet fut présenté aux riverains après une belle exposition, et une belle réunion publique. L'unanimité fut acquise sur la base de modifications utiles.
Au retour de sa longue hospitalisation, le maire élu, démissionaire pour raison provisoire de santé, apprend que la façade en verre a été modifiée pour accrocher, côté République, un verre moins encombré par les structures de soutien.
On ne doit pas se demander, comme le font les socialistes, si le maintien de la façade principale en son état premier aurait pu permettre de construire une chaine d'autres réalisations.
Un équipement en forme de palais ne doit pas être ramené à un style minable pour des raisons minables en la circonstance.
La seule question qui compte c'est l'utilité de la dépense suplémentaire dans le cadre de légalité.
Un avenant de sept millions d'euros, destiné pour l'essentiel à l'amélioration de la façade principale,a été passé le trente mai 2006 par le maire cooptée, désireuse de faire un coup d'éclat personnel.
La qualité du verre nouveau, supérieure certes à celle de l'ancien, ne fera guère mieux apparaître la façade intérieure en pierre, comme on l'a cru, puisque cette façade interne se voit déjà sur les autres côtés du bâtiment, à travers l'ancien verre.
Pour réaliser ces nouvelles prestations énormes, l'autorité municipale a dû ordonner l'arrêt prolongé des travaux. Combien cette décision irréfléchie va t-elle coûter au moment du décompte définitif?
La ville disposera comme l'a voulu l'ancien Maire après une longue consultation, d'un équipement public digne des trente six dernières et glorieuses années.
Tout caprice était inutile et onéreux.
L'amour du pouvoir devient parfois médiocre conseiller.
La Voix

samedi, mai 20, 2006

ELEMENTS DE REPONSE
Monsieur Grébert, possesseur d'un blog local important, demande à C.C.R, pourquoi il ne démissione pas du conseil municipal, avec lequel il entretient d'importants désaccords.
Il a été répondu à cette question, bien avant qu'elle ne fut posée par cette personnalité du monde des communications instantanées.
Le conseil municipal a été élu avec 75% des voix, sur une liste conduite par le Maire sortant : Charles Ceccaldi-Raynaud.
Dès que le Maire de l'époque est revenu de son long séjour hospitalier, et qu'il a pris connaissance de la situation, il a fait la seule proposition conforme à la démocratie. Il a demandé aux membres du conseil municipal élus sur sa liste de démissioner, pour provoquer un retour aux urnes.
Lorsque un différent éclate dans une majorité, il n'y a pas de solution plus démocratique, que de le faire trancher par le suffrage universel. Le Maire nommé et les benis oui-oui de l'assemblée communale ont refusé de mettre en péril les places qu'un autre leur avait fait obtenir. S'ils démissionnaient, ils étaient sûrs de ne pas revenir dans leurs luxueux bureaux du couloir fermé, qui conduit l'élite fatiguée au cabinet rénové du Maire, à proximité de sa salle à manger, non moins luxueusement rénovée.
Le cas des élus socialistes se présente differement. Ils ont été élus, au nombre de cinq, pour s'opposer , sauf à permettre le fonctionnement de l'Institution. Ils n'ont pas été élu pour administrer.
Quand ils ne viennent pas en séance pour voter contre des projets essentiels, sans donner de procuration, ils sont en situation de désertion.
Quand les élus de la majorité sont en désaccord avec la majorité issue de la peur du retour devant l'électeur, ils leur suffit de ne pas assister à ces délibérations, longues, ennuyeuses, et embrouillées.
Il n'est pas conforme à la logique politique que les élus socialistes, à la veille d'un week end ou pour raison personnelle fassent défection, quand il s'agit de la surdensification de la défense, sur le seul territoire de Puteaux, quand il s'agit de l'avenant irrégulier et magnifique, au sens étymologique du mot, relatif à une façade de la médiathèque, ou encore quand il s'agit de la zac Présensé, conclue avec Bouygues, sans aucun progrès financier pour la ville depuis deux ans de palabres inutiles et sans un seul logement social.
Pas un seul, Monsieur Grébert, et la majorité de vos amis était absente sans avoir donné de procuration.
Vos amis viennent d'échapper aux obligations qu'ils ont contractées devant le corps électoral, c'est à eux de démissioner.
Que vous rapporte la litanie des questions inaudibles et emberlificotées de vos amis au conseil municipal, auxquels il est toujours répondu à côté de la plaque?
La Voix

DIARRHEE VERBALE ABONDANTE

Gérald Lambilliote accouche avec peine de son propre éloge. Il est bien le seul à le faire. Qu'a t-il réussi dans sa vie collective, vide de sens, qui lui permette tant d'arrogance injustifiée?

A son propos il a été question de diarrhée verbale. Il ne connaît pas l'expression. Il ne comprend pas toujours immédiatement.

D'autres personnes que lui, ont des enfants ou des épouses qui travaillent en mairie. Elles ont eu le courage, que le poltron n'a pas, de refuser le culte de la petite personnalité, qui leur était demandé abusivement. Le bloger servile n'a pas relevé cette irrégularité,qui consiste à présenter aux parents, aux enfants, aux employés des exigences extra -professionnelles de ralliement forcé à sa personne, qui enlève à l'élu sa dignité d'élu.

Avoir l'esprit de famille ce n'est pas seulement tout donner à ses enfants, pourvu qu'il n'en résulte aucun dommage pour autrui, comme c'est le cas actuellement à Puteaux, c'est d'abord et avant tout d'exiger des enfants, qu'ils respectent leurs parents.

Sans le respect de ce principe familial fondateur, repris dans les Dix Commandements, la famille s'effondre dans un tourbillon de poussière desséchée.

Allez donc faire comprendre à un administré servile, qu'un enfant bien élevé doit se soumettre, avec joie, à cet impératif hautement moral de respect de son père et de sa mère, quelque soit son âge.

La Voix

vendredi, mai 19, 2006

QUE SE PASSE T-IL A L'HOPITAL DE PUTEAUX?
L'ETABLISSENT EN PERIL
Voici quelques années, l'hôpital de Puteaux ne parraîssait plus utile à la hiérarchie sanitaire. Il devait disparaître. Un hôpital répondant mieux aux dimensions exigées, serait ouvert à Neuilly, pour Courbevoie, Puteaux et d'autres communes.
Le maire de l'époque réussit à éviter la fermeture en faisant accepter la transformation de l'établissement. L'hôpital devint long et moyen séjour, et surtout il lui fut attribué dix lits de soins palliatifs. Ces soins ne guérissent pas. Ils suppriment la douleur. On s'est disputé ces lits, qui n'existent pas ailleurs dans le département. Le redressement financier s'est opéré.
Depuis plusieurs mois tout va mal. Les déficits ont refait leur triste apparition. On voudrait en haut lieu profiter de ces difficultés pour transformer l'hopital en maison de retraite, et affecter les soins palliatifs à tout le département.
Les médecins, les infirmières, les familles des malades s'inquiètent. Le maire préside l'hôpital. A lui de redresser la situation, avant la catastrophe. Il n'y a rien ni personne qui doive passer avant la raison du malade, même pas la raison d'Etat.
L'heure d'une nouvelle vague de mesures énergiques, comme autrefois, a sonné depuis deux ans, au milieu des gémissements qui montent des lits de souffrance .
Dans ces lieux austères il n'y a ni fête des fleurs ni fête du vin, ni fête des voisins,ni fête des bandes dessinées, ni fête des oeufs, ni fête de la neige, ni fête de la plage, ni fête permanente. Dans les chambres de grande douleur morale c'est la fête de rien ni de personne.
Des réserves financières existent depuis logtemps, pour répondre aux impératifs de l'éminente dignité de la personne humaine.
La Voix

jeudi, mai 18, 2006

Notre politique nationale perçue par nos voisins européen, extrait de the economist, de ce jour :

French politics
Beyond saving?
May 18th 2006 PARIS From The Economist print edition
The end approaches, for an undistinguished government and president alike
"A DECADE or so in power saps the authority of any political leader. Just ask Britain's Tony Blair. But the troubles afflicting France's president, Jacques Chirac, in the twilight of his 11-year-old presidency, are chronic. His government this week survived a vote of no confidence, but emerged no stronger. Most debilitating of all, its credibility is being undermined mainly by an internal war of attrition.
With an absolute majority in parliament, the ruling centre-right UMP party comfortably saw off the censure motion, proposed by the Socialist Party. Ahead of the vote, Dominique de Villepin, the prime minister, spoke defiantly of his plans to create a “fairer, more united and more confident” society. But his fighting talk scarcely registered. More than half the UMP's deputies did not vote. François Bayrou, leader of the centrist UDF party, which has a minister in the government, voted against it for the first time since the party was created in 1978 by then President Valéry Giscard d'Estaing. “Our country,” declared the Socialist Party, “is going through one of the most serious political crises of the fifth republic.”


The immediate cause is the “Clearstream affair”, named after a Luxembourg clearing house. A baffling web of judicial and intelligence inquiries, it now centres on a list compiled by a corbeau (crow), or anonymous informer, that sought to link certain politicians, including Nicolas Sarkozy, the UMP leader and current interior minister, to offshore bank accounts. The list turned out to be phoney. As suspicions of an orchestrated smear campaign grew, an inquiry was launched to uncover the corbeau. During this inquiry, many leaks of testimony have emerged, particularly in Le Monde, a left-leaning newspaper.
Until the judges place suspects under formal investigation, let alone conclude their work, there will be as many questions as answers. Mr de Villepin, Mr Sarkozy's chief rival on the right, has not denied that, as foreign minister, he ordered a covert inquiry into the allegations by General Philippe Rondot, a top spy then working for the defence ministry. He did this at a meeting in January 2004 with Jean-Louis Gergorin, an executive at EADS, a defence firm, who knew Mr de Villepin from a previous stint as a diplomat. “My feeling,” General Rondot said last weekend, “is that Jean-Louis Gergorin is at the origin of the affair.” Mr Gergorin, who denies being the corbeau, was last week “relieved of his duties...in order to prepare his defence”. This week, another EADS executive, Imad Lahoud, who also denies being the informant, took leave for the same purpose.
The past two weeks have seen a war of words. Mr Sarkozy's camp suspect what one calls “an attempted political murder”. Mr de Villepin at first denied that Mr Sarkozy's name was mentioned at the meeting, then confessed that it was, but only in his then capacity as interior minister. Mr Chirac has denied that he told Mr de Villepin to set up the inquiry, as General Rondot has testified. The general now denies that Mr de Villepin ever asked him to investigate Mr Sarkozy. Yet his meticulously kept notes, seized by the judges, report Mr de Villepin's “fixation” with Mr Sarkozy. In his leaked testimony, General Rondot also said: “I acknowledge having lied [in a memo to the defence minister]...in order to shelter and protect my minister and myself from the accusation of having participated in a dubious operation to the detriment of Mr Sarkozy.” The general says he will no longer co-operate with the judges, because of all the leaks.
The upshot of this extraordinary tangle is paralysis in government, and disgust on the street. Mr de Villepin this week counter-attacked, arguing that due judicial procedure was not being respected, and deploring what he called “slander, lies and rumour”. “I refuse these dirty practices, which discredit politics,” he said. Yet the affair has quite clearly distracted ministers from their jobs. “This is not a government,” said François Hollande, the Socialist leader. “It's a battlefield.”
Even before this latest saga, Mr de Villepin had lost most of his authority after he backed down, on presidential instructions, in the face of mass protests against a new labour-market contract. Only six months ago, he had to introduce a state of emergency after riots in the suburbs. For the time being, Mr Chirac declares confidence in his enfeebled prime minister. But pressure is building among restless UMP deputies, fearful for their jobs after the election next year. Mr Chirac dislikes reacting in the middle of a storm. Yet when the country is distracted by the soccer World Cup this summer, a switch of prime ministers cannot be ruled out.
Who would it be? The obvious choice is Mr Sarkozy, whose popularity has not collapsed with the government's. A hyper-energetic fighter with an iron streak, he might bring order to Mr Chirac's last year. Yet he would not accept the job without being given a free rein to put in place the “rupture” with today's policies that he has long been preaching. Many within his camp want him to quit now, to break the association with Mr Chirac, though Mr Sarkozy has said that he will stay for the time being. For his part, Mr Chirac, who had been grooming Mr de Villepin as a presidential hopeful and has long distrusted Mr Sarkozy, would be loth to grant him the liberty he seeks. Instead, if he makes a change at all, Mr Chirac may turn to a lesser-known, more biddable caretaker.
The electorate veers between indifference and repulsion. Talk to ordinary voters far from the Paris elite, and the overwhelming reaction is nausea. A Paris-Match poll last week suggested that the Clearstream affair ranked only tenth among subjects of conversation; top was petrol prices. “For the electorate, the affair confirms the view that the political class is a separate caste that does not apply to itself the rules it applies to others,” comments Dominique Reynié, a political scientist at the Institut d'Etudes Politiques.
Up to a point, the Socialists stand to benefit from this disillusion. Ségolène Royal, the darling of the polls, now enjoys a popularity rating of 68%, according to Ifop, a pollster, compared with 57% for Mr Sarkozy and only 39% for Mr de Villepin. Despite the scorn poured on her by Socialist old-timers, she has so far resisted efforts to dismiss her potential candidacy as a media illusion. The party will choose its presidential candidate in November.
There is one other potential beneficiary: the far-right National Front. Its leader, Jean-Marie le Pen, has long played on disaffection with the elite as much as on xenophobic nationalism. Over the past month, according to a TNS-Sofrès poll, his popularity has jumped by four points to 18%—his best rating since 1996."

mercredi, mai 17, 2006

MAJORATION DE L'IMPOT 4,18%
MATRAQUAGE FISCAL.
Les versements pour les villes plus pauvres pèsent lourdement sur les finances de Puteaux. Mais un impôt qualifié de socialiste, a compensé en grande partie cette dépense exceptionnelle, voici quelques années.
Autre argument fallacieux : la dotation de l'Etat est légerement inférieure à l'inflation.
Les dépenses destinées aux festivités font de l'hôtel de ville de Puteaux, le plus important restaurant de la région parisienne.
Les débauches de photos, de manifestations, de repas, de goûters, de réceptions, ne renforcent pas le lien social. Il faudrait pour cela inviter les 42.000 habitants.Comme partout et comme toujours, ces dépenses ne conservent qu'un aspect électoral, lorsqu'elles dépassent la limite admissible.
Elles sont passées de 1 à 3,6 millions d'euros en 2 ans.Si on rajoute les grands rassemblements, tels Puteaux en ceci ou cela, les invitations dites séances de travail dans la grande salle à manger du Maire cooptée en transit, les voyages de l'entourage sous des prétextes divers, les grands repas en régie élaborés par les cuisiniers fonctionnaires, la dépense, sans qu'on puisse la calculer très précisement de l'extérieur, approche ou dépasse les 5 millions d'euros par an. Paris dépense t-il plus?
Le Maire quand il est l'élu du peuple, à plus forte raison quand ce n'est pas le cas comme en ce moment, ne doit pas devenir le maître du pain et des jeux, comme on disait au temps des empereurs romains.
La Voix

dimanche, mai 14, 2006


Initiative militante.
Nous reproduisons une note transmise en février dernier aux instances de l'UMP (Monsieur Aeschlimann, responsable de l'opinion, Monsieur Juvin secrétaire départemental adjoint, Madame Mignon Directrice des études de l'UMP,) qui l'ont approuvée et appuyée, de sorte que des évènements seront très prochainement proposés, suite aux propositions de Marie-Sophie Mozziconacci. Un grand merci à Manuel AESCHLIMANN et Philippe JUVIN d'avoir soutenu ce projet. Merci particulièrement à Patrick DEVEDJIAN d'y avoir accordé sa confiance et de laisser aux initiatives la libre entreprise.
Le terrain d'actions sera particulièrement fertile dans le cadre de la structure Jeunes Actifs, fondée par François GUEANT et Dirigée par Cédric NOUVELOT dans les Hauts-de-Seine (jeunesactifs92.org)



Note relative à l’utilité d’une implantation de l’UMP
Au pôle d’affaires de la Défense
.
MSM/02/06

I / Une unique concentration d’actifs

1_Typologie

Une population dont le vote n’est pas nécessairement acquis
Les cadres
Les commerçants
Les employés
Les consommateurs
Les jeunes flâneurs
Visiteurs occasionnels (2,6 millions par an)
A noter présence de syndicats et lieu de manifestations régulières

2_Intérêts d’une structuration spécifique

_150 000 salariés : une concentration d’actifs unique par son ampleur
_20 000 habitants
Des milliers de passants venant faire des achats réguliers ou ponctuels.

Les personnes transitant par le quartier de la défense sont des salariés venant de chaque département d’île de France et qui n’ont pas nécessairement le temps de s’impliquer dans leur fédération de rattachement ou n’en voient pas l’utilité par défaut d’action spécifiquement dédiée. Il s’agit donc de repenser cet ensemble d’actifs.

En cela parler d’une implantation UMP spécifique à la défense n’aurait rien d’aberrant. A rebours cela témoignerait d’une capacité de structuration propre à la cohérence d’un ensemble. Les personnes ainsi ciblées seraient des relais privilégiés au sein de leur famille, de leurs collègues, de leurs connaissances.

L’implication politique permise par l’aménagement qu’initierait ainsi l’UMP, serait une preuve de flexibilité organisationnelle du parti, corrélat de sa volonté de satisfaction des sympathisants, et de séduction des indécis.

A noter la possibilité que certaines entreprises offrent à leurs salariés de s’impliquer dans des associations (l’Oréal propose ainsi des cours de théâtre à ses salariés) témoigne d’une tendance à porter aux personnes ce qu’elles ne peuvent, faute de temps, aller chercher par elles-mêmes.

II / Etre pionnier dans la nécessaire adaptation de l’implication politique des citoyens

1_Moyens à mettre en œuvre

Aller à la rencontre des actifs, c’est avant tout s’adapter à leurs contraintes et aménager nos actions politiques en fonction de leur disponibilité. L’offre doit donc prioritairement se faire entre midi et deux (où l’ennui et le désoeuvrement sont les corrélats du doute sur l’attention que l’on suscite auprès de ses représentants) et éventuellement entre 18H30 et 19H30 sur place.
La pertinence d’une implantation du parti au sein de la Défense se fonde sur deux axes :


_Une permanence d’information

_Soit installer de manière hebdomadaire une tente comme le font certaines villes (Asnières en a eu l’initiative, Puteaux a repris cette idée) où des bénévoles (Jeunes actifs UMP) fourniront informations, publications et prendront en compte les aspirations particulières des personnes intéressées par l’implantation locale de leurs ateliers de réflexion (dans la lignée du souffle nouveau que François Guéant a voulu apporter en fondant les Jeunes Actifs).
_Soit louer un local permanent qui serait une vitrine de l’UMP

_Une permanence d’animation : L’agora des temps modernes

_Prévoir une fois par semaine, entre midi et deux, un lieu où puissent se retrouver autour d’un déjeuner-débat les actifs : possibilité de louer une salle de réunion dans une tour ou un Hôtel prévoir environ 300 euros (tarif de la tour Atlantique) Ou un pique nique au pied de l’arche.

_Une fois par mois : organiser un grand rendez-vous avec un membre de l’équipe nationale de L’UMP dans une salle de conférence du CNIT et prévoir un buffet.

_Eventuellement prévoir la tenue d’une des conventions thématiques de l’UMP au CNIT


2_Actions stratégiques

Se distinguer en s’adaptant à une cible spécifique. Eviter les traditionnels tractages qui importunent les passants plus qu’ils ne les captent.
Déculpabiliser l’engagement à droite par une responsabilité citoyenne exemplaire.
L’UMP peut être le premier parti politique à mettre ses actions en concordance avec ses principes bienséants relatifs à la pandémie du Sida. Ouvrir une boutique (ou un stand ponctuel sur le parvis) d’accessoires spécifiques du parti (vêtements, porte-clefs) dont une partie des fonds serait reversée à la lutte contre le Sida.
L’UMP pourrait « d’une pierre deux coups » surfer sur une tendance actuelle en permettant à des jeunes venus faire du skateboard ou traîner aux quatre temps de « customizer »
leur t-shirt (par un dessin ou logo symbolisant l’une des valeurs portées par l’UMP comme l’espoir), les plus esthétiques seraient vendus de manière semi caritative. L’évènement pourrait être scellé par la présence d’un styliste lors de son inauguration
Conférences ponctuelles et évènements conviviaux et originaux. Fête de la fraternité citoyenne où le salarié s’ouvre à l’autre sur le mode d’immeubles en fête appliqué aux tours.

Diffusion du film « la France d’après » sur l’écran du parvis de la Défense, complétée par la diffusion des témoignages de l’engagement des salariés de ce secteur géographique. Organiser un grand concours national de courts métrages ayant pour thème l’espoir et diffuser ceux des lauréats sur le parvis de la défense.


Mise à disposition du journal de l’Union chez les coiffeurs, esthéticiens et tout lieu
où le client est susceptible de patienter en lisant

Organisation de déjeuners-débats en présence d’un élu de la région Ile de France autour de thèmes dûment choisis. Visibilité de l’avancement de ces débats par une synthèse envoyée sous quinzaine aux participants et un mot personnalisé de l’élu pour chacun

Installer un site internet spécifique avec un TIPI (une plateforme de discussion entre membres inscrits)

La Sélection Officielle du festival de Cannes
La Compétition Film d'Ouverture :
Ron HOWARD
THE DA VINCI CODE
Hors Compétition
2h32

Pedro ALMODÓVAR
VOLVER
2h01

Andrea ARNOLD
RED ROAD
1er Film
1h53

Lucas BELVAUX
LA RAISON DU PLUS FAIBLE
1h56

Rachid BOUCHAREB
INDIGÈNES
2h05

Israel Adrián CAETANO
CRÓNICA DE UNA FUGA
1h42

Nuri Bilge CEYLAN
IKLIMLER (Les Climats)
1h37

Sofia COPPOLA
MARIE ANTOINETTE
2h03

Pedro COSTA
JUVENTUDE EM MARCHA
2h35

Guillermo DEL TORO
EL LABERINTO DEL FAUNO (Le Labyrinthe de Pan)
1h54

Bruno DUMONT
FLANDRES
1h31

Nicole GARCIA
SELON CHARLIE
2h10

Xavier GIANNOLI
QUAND J'ÉTAIS CHANTEUR
1h52

Alejandro González IÑÁRRITU
BABEL
2h22

Aki KAURISMÄKI
LAITAKAUPUNGIN VALOT (Les Lumières du faubourg)
1h20

Richard KELLY
SOUTHLAND TALES
2h40

Richard LINKLATER
FAST FOOD NATION
1h56

Ken LOACH
THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY (Le Vent se lève)
2h04

LOU Ye
SUMMER PALACE (Palais d'été)
2h20

Nanni MORETTI
IL CAIMANO
1h52

Paolo SORRENTINO
L'AMICO DI FAMIGLIA (L'Ami de la famille)
1h50

"Universités : l'Europe doit réagir"
Article dans La Tribune
Paru le : 11 mai 2006
Ecrit par : Franck Leprévost et Philippe Manière

"Il y a près d'un mois que nos universités sont sorties du blocage et de l'agitation. Hélas, la situation n'y est pas pour autant ce qu'elle devrait être ! L'enseignement supérieur français est aujourd'hui dans une situation très grave qui met en péril l'avenir du pays tant en termes de puissance économique que de rayonnement intellectuel. Certes, la démocratisation de l'enseignement supérieur a considérablement accru, au cours des trente dernières années, le nombre d'étudiants. Mais le pourcentage de jeunes gens diplômés bac + 2 ou plus (en gros 30 % d'une cohorte) reste, chez nous, très en deçà de ce qu'il est dans les autres grands pays de l'OCDE et dans les pays du Nord.

Certes, nos universités dispensent des enseignements très variés et accessibles à tous les bacheliers. Mais les jeunes diplômés des cycles traditionnels (c'est-à-dire hors grandes écoles, IUT et UTT) peinent à trouver un emploi, ce qui laisse à penser que les formations ne sont pas adaptées aux besoins des employeurs et que l'orientation des étudiants se fait sans tenir compte des possibilités de débouchés.

Certes, de Polytechnique à l'École d'économie de Toulouse, de l'École de physique-chimie à l'université Louis-Pasteur de Strasbourg, nous pouvons nous vanter de quelques remarquables îlots d'excellence. Mais le classement de nos établissements dans les palmarès internationaux est profondément déprimant (rappelons que seul Paris-VI figure parmi les 50 premiers mondiaux au sein du récent classement publié par l'université de Shanghai). Les enfants des élites partent de plus en plus souvent effectuer leurs études supérieures à l'étranger - symptôme révélateur de la crise - et nos chercheurs de pointe émigrent en rangs serrés vers des cieux plus favorables à leur épanouissement professionnel et à la conduite de leurs travaux.

Il faut donc agir, et vite. Comment ? Une partie des problèmes que nous rencontrons en France tient à des choix d'organisation anciens (libre choix des filières, refus de la sélection des étudiants, recrutement et gestion des carrières des enseignants et chercheurs surpondérant l'égalitarisme et l'ancienneté au détriment du talent, etc.) qui ont eu du sens mais qui sont aujourd'hui extrêmement contre-productifs, y compris pour les étudiants eux-mêmes. Au-delà de nos spécificités nationales, force est cependant de reconnaître que la contre-performance de nos universités n'est pas isolée et que pratiquement toute l'Europe subit le même déclin relativement à l'Amérique du Nord : dans le classement de Shanghai, seuls figurent neuf établissements du Vieux Continent, contre 37 aux États-Unis ! C'est pourquoi l'Union a une complète légitimité pour intervenir et pour lancer un vaste plan visant à rattraper le retard européen en matière de recherche et d'enseignement supérieur. C'est ce à quoi appelle aujourd'hui l'Institut Montaigne en proposant la création, par l'Union européenne, d'une "Fondation Newton" qui doterait largement (1 milliard d'euros par an sur cinq ans), mais sous conditions, une cinquantaine d'universités européennes. L'objectif est ambitieux, mais atteignable : faire figurer 25 établissements européens parmi les 50 premiers mondiaux à l'orée de la prochaine décennie.

Fonds privés. Les financements publics européens, prélevés sur les fonds structurels, se monteraient à environ 20 millions par an et par pôle d'enseignement accrédité Newton. Mais des fonds privés importants viendraient en complément, non seulement parce que la capacité d'en lever de substantiels constituerait l'une des conditions d'attribution des fonds européens, mais aussi parce que le seul label Newton, délivré avec parcimonie et en contrepartie d'engagements concrets prometteurs d'excellence, les ferait affluer. Quels doivent être les critères d'éligibilité aux dotations de la Fondation ? Ils doivent combiner le souci d'efficacité et l'obsession de la qualité. Nous préconisons ainsi que seuls soient qualifiés les établissements dotés d'un système de gouvernance opérationnel garantissant l'indépendance académique, l'ouverture sur la cité et la possibilité de faire des choix stratégiques solides et pérennes.

En termes d'usage des moyens, il est primordial que les établissements labellisés Newton disposent d'une complète liberté de recrutement et jouissent de la fongibilité de leurs crédits qui doivent pouvoir être indifféremment consommés en locaux et matériels ou en personnels et faire l'objet de tous les arbitrages nécessaires à l'intérieur du budget. Les universités Newton devront également s'engager dans une démarche résolument pluridisciplinaire aux fins de permettre une fertilisation croisée - là est souvent le secret des grands campus américains. Parmi les autres critères d'attribution doivent aussi figurer le nombre et la qualité des partenariats internationaux, la proportion d'enseignants et d'étudiants étrangers, le pourcentage minimum d'étudiants boursiers, la taille des laboratoires - et naturellement la proportion de doctorants et la qualité des projets de recherche. Aujourd'hui, aucun établissement français ne pourrait obtenir le label Newton ainsi défini. Mais, en se regroupant, en réformant leur gouvernance, en affichant des ambitions et des projets à la hauteur de l'excellence dont ils sont capables, il ne fait pas de doute qu'au moins 10 pôles répondant à ces critères pourraient se constituer sur notre sol. "

(*) Franck Leprévost est professeur et vice-recteur de l'université du Luxembourg. Philippe Manière est directeur de l'Institut Montaigne, un laboratoire d'idée présidé par Claude Bébéar, fondateur du groupe Axa. Ils viennent de publier "Université, recherche : une fondation européenne pour rattraper le retard"

vendredi, mai 12, 2006

PUTEAUX DES AILES ET DES ROUES
L'aviation : n'y a-t 'il jamais eu rêve plus extravagant, défi plus incroyable, pari plus invraisemblable? Les rêves ont parfois raison. Puteaux a justement été l'une des premières villes à croire à ce rêve.
C'est à Puteaux en effet que les plus grands déchiffreurs du ciel ont donné vie à leur songe. La ville a accueilli des constructeurs de génie. Léon Levavasseur, à Louis Bowantz , à Morane-Saulnier et à Georges Legagneux, pour ne citer qu'eux.
Puteaux a été aussi et surtout le berceau de la voiture et du camion. La de Dion Bouton née de l'alliance d'un manuel et d'un financier, reste une curiosité réussie et admirée encore de nos jours.
La société Unic située à l'emplacement ou le maire élu de l'époque a fait réaliser le spacieux lycée technique, en remplacement de celui qui s'effondrait rue Mars et Roty, a produit d'exellents camions et de vigoureuses voitures.
Quelques survivants ont vécu ces deux épopées, avant l'appariton des friches et des déchets. A leur place le plus souvent modeste,dans le processus de construction, avec pour tout viatique, le certificat d'étude primaire de l'époque, ils font figure de symbole d'un passé de dur travail et de grands succés.
Ils sont évidement dépaysés, par l'ére résidencielle d'aujourdhui et de demain.
'Il y a mille et une façon de prendre son envol. C'est une question de volonté Dés 1969 Puteaux s'est envolé par la victoire d'une volonté collective vers les hauteurs de la ville résidencielle dans toute sa beauté.
Charles Ceccaldi- Raynaud

UNE DEMI-CRECHE
la commune a acheté sa villa à un particulier pour y aménager une crèche, dans la colline.
Mais on s'est aperçu qu'on ne peut pas aménager de crêche dans de tels locaux. Peu importe, on fera une demi _crèche. Mais cette expression sonne mal. Alors on fera un jardin d'enfants ; le mot demi disparaît.
L'ancien propriétaire n'est pas un demi-ami. Le conseil municipal vient de lui confier une représentation.
La crèche n'est plus qu'une demi crèche mais le prix, conforme aux domaines, reste entier. Même s'il ne sert plus qu'à moitié.

jeudi, mai 11, 2006

Tribune libre

L' ascension équitable n'est pas discriminante, son adoption est condition de paix sociale.
(Ce texte est protégé par le code de la propriété intellectuelle)


Pour une substitution du terme ascension équitable aux expressions « discrimination positive » et « volontarisme républicain » :

L’expression ascension équitable porte en elle cette essentielle notion de réciprocité du gain, à l’instar du commerce équitable. L’appellation est primordiale. Si le commerce équitable avait été appelé achat solidaire, sa viabilité aurait été moindre. La justesse du principe, c’est permettre à ceux qui sont en difficulté de s’en sortir par leur propre travail. A l’instar, l’ascension équitable n’est en rien une faveur, elle est un principe républicain essentiel conditionnant la préservation de l’équilibre social. Sa mise en œuvre ne discrimine personne. L’égalité des chances ne peut être atteinte que par la proportionnalité, cf Aristote, Ethique à Nicomaque, la justice comme équité :

" Il y a donc bien identité du juste et de l'équitable, et tous deux sont bons bien que l'équitable soit le meilleur des deux. Ce qui fait la difficulté c'est que l'équitable, tout en étant juste, n'est pas juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu'il y a des cas d'espèce pour lesquels il n'est pas possible de poser un énoncé général qui s'y applique avec rectitude, telle est la nature de l'équitable : c'est d'être un correctif de la loi, là où la loi à manqué de statuer à cause de sa généralité"
A celui qui a moins, on donne plus. Pour atteindre l’égalité de droit, on utilise la notion d’égalité politique (cf Dworkin) et c’est la société en son ensemble qui est gagnante en terme de cohésion et paix sociale.

1/ Implications sémantiques de l’expression ascension équitable

Le terme d’ascension induit celui d’une élévation, d’un avancement vers un échelon supérieur, d’une promotion, corrélat de récompense du mérite et des efforts.
Ce terme était une des composantes de la campagne de 95 de Chirac qui avec son ascenseur social avait suscité l’espoir et dont l’absence de fonctionnement a attisé les passions négatives tel le ressentiment.

Reprendre ce principe d’élévation, c’est insister sur le mouvement individuel de chaque parcours qui doit permettre une progression, et ne pas se contenter d'insister sur le moyen mis en œuvre pour modifier la conséquence du dysfonctionnement latent. C'est aux causes que l'on doit s'attacher en trouvant le moyen de ne pas sombrer dans des catégorisations peu fidèles aux situations individuelles.
C’est donc reprendre une attente des français essentielle, tout en nuançant ce qui chez Chirac, a failli.
En ce sens le terme volontarisme républicain est aussi ambivalent dans la mesure où il introduit l’idée d’une certaine catégorisation et stigmatisation. En outre, comme le terme d’ascenseur il ne désigne pas le mouvement du point de vue de l’individu mais le procédé égalisateur voulu politiquement.
Or c’est du point de vue de l’individu qu’il convient de poser la question. En somme ce qui porte nuisance à l’expression discrimination positive c’est qu’elle catégorise et laisse ainsi penser que l’aide consentie aux uns ne peut l’être aux autres. Elle oppose. A rebours,l’ascension équitable telle que je la conçois, com-pose. L'ascension équitable c’est donc l’élévation de tous qui profite à celle de chacun.

L’adjonction du terme équitable à celui d’ascension réfère à la notion de justice proportionnelle, donner à chacun pour rendre effective l’égalité des chances. Consentir une aide particulière pour une personne confrontée à des difficultés handicapantes est juste.
Consentir cette aide envers une catégorie particulière au détriment d’un individu qui se trouverait dans une autre catégorie mais éprouverait les mêmes difficultés est injuste.

2/ Insistance essentielle sur la réciprocité du gain

Car là sont les craintes suscitées par l’ambivalence du terme discrimination positive. Les classes moyennes, qui n’ont pas bénéficié d’ascension au fil des dernières générations se sentent menacées par ce genre de dispositif.
Et l’un des écueils de la philosophie de Rawls était précisément là : la maximisation de l’intérêt du plus mal lotit peut induire insidieusement un nivellement de la classe moyenne. Et finalement on ne fait que déplacer l’inéquité d’une catégorie sur une autre.

Le monde rural ne doit surtout pas être négligé. La France besogneuse, ce sont aussi ces agriculteurs, dont le pouvoir d’achat ne permet pas toujours aux enfants de bénéficier de séjours linguistiques ou formations onéreuses.

Apaiser les tensions sociales en montrant que les efforts envers les uns ne nuisent pas à l’épanouissement du projet des autres. Privilégier la mise à niveau et la préparation à concourir (cf ESSEC : une grande école pourquoi pas moi, a sous l’égide du Professeur SIBIEUDE, instauré de manière avant-gardiste, un mode de tutorat bénévole permettant à des élèves dès la seconde de bénéficier d’un accompagnement personnalisé jusqu’au baccalauréat pour optimiser ainsi leurs résultats, intégrer des classes préparatoires et réussir par leurs efforts, le même concours que les autres impétrants ) plutôt qu’un mode de sélection différent fonctionnant par cooptation pour les zones dites prioritaires.

L’expression « ascension équitable » renvoie à celle de commerce équitable qui a très bien pris dans l’esprit des citoyens car elle véhiculait l’idée sous-jacente d’un gain réciproque : je paie mon café plus cher, mais les peuples qui s’autonomisent grâce à ce geste n’ont pas besoin d’assistanat, et vivent dignement de la reconnaissance de leur travail, et moi je consomme un produit artisanal de qualité.

Or l’ascension équitable, axée sur le plan de vie de chaque individu, serait un principe républicain essentiel gagnant /gagnant : le progrès de chacun, l’ascension individuelle ne se ferait pas au détriment de catégories, à rebours chacun y gagnerait la paix sociale.


Marie-Sophie Mozziconacci,

LE TEMPLE D'AMOUR DE LORILLEUX
INSPIRE UN MOUVEMENT DE COLERE
COMMISSAIRE l'HEURE EST A L'ACTION.
Un temple d'amour, c'est beau en soi. Mais le temple doit s'insérer dans les lieux. Cet appel à l'amour a été reçu comme un mépris par les locataires confrontés à tous les problèmes de la concentration architecturale de Lorilleux.
Même si le temple était on ne peut plus mal implanté et s'il réduisait l'espace libre à l'entrée de ce grand ensemble d'autrefois, ce n'était pas une raison pour détruire la statue située à l'intérieur de la construction.
Ceux qui habitent, comme ceux qui traversent Lorilleux, on pu s'émouvoir de ne pas avoir été consultés. L'autorité s'applique à tous, et pas seulement aux petits employés. Mais la population ne se soumet pas comme les faibles contractuels soumis aux caprices de la cheftaine. Le temple doit céder la place, s'il est avéré qu'il n'est pas souhaité par les locataires, mais les démolisseurs doivent être identifiés et présentés devant les juges.
Le commissaire de police a écrit une lettre transmise aux locataires de Lorilleux, pour vanter les résultats obtenus par lui en matière de sécurité et pour appeler à la délation. Avec un commissaire aussi efficace, en relation très fréquente avec madame le Maire de transition, les démolisseurs du temple devraient être vite identifiés. Les locataires de Lorilleux en ont assez de l'insécurité qui règne dans le quartier. Ils veulent des résultats pas des lettres.
Actuellement une arche est en construction plus tape à l'oeil qu'utile.
Personne n'a demandé cette entrée, mal adaptée dans la mesure où elle restreindrait l'accès à la résidence. Cette arche n'apportera aucun recul de l'insécurité, qui envahit les lieux.
Les locataires n'ont pas été davantage consultés que pour le temple, devenu un défi à l'amour. Cette méthode où une personne seule décide, avec son entourage d'incompétents, comme elle, ne doit pas perdurer.
On parle d'une caméra pour surveiller la statue. Combien faudra t-il de caméras pour protéger tout ce qui est fait et dont les putéoliens ne veulent pas?
Certains fonctionnaires détestés, comme certains élus asservis, devront avoir sur eux une caméra portative.

mercredi, mai 10, 2006

Nous reproduisons une enquête publiée dans le figaro économie d'hier. La réduction de l'attente et l'optimisation de l'offre faite aux patients à l'hôpital Beaujon est un parangon de modernisation et d'adaptation des services publics à l'exigence de satisfaction des usagers. Ainsi pour le Professeur JUVIN, la fonction publique hospitalière n'est pas hostile au changement. De l'explication naît l'acceptation.
A Beaujon, des consultants révolutionnent le travail
aux urgences
FIGARO ECONOMIE - ENQUÊTE
Olivier AUGUSTE754 words
9 May 2006

UN BÂTIMENT carré un peu vieillot, des couloirs aux murs vert pâle, des lits recouverts de draps jaunes. Ce matin-là, aux urgences de Beaujon, quelques personnes seulement attendent leur tour. Mais elles sont 26 000 à 28 000 à se présenter, chaque année, dans le service de cet hôpital de l’AP-HP situé à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. Soit environ 75 par jour. D’où une attente difficile pour les malades, et dont les soignants font régulièrement les frais. « Souvent les accompagnants sont plus agressifs que les patients, raconte Marie-Claude Barbarian, infirmière. Le plus difficile, c’est souvent vers 17 h 30 : ceux qui sont arrivés à 10 heures le matin s’énervent. »
« Les délais nuisent à la qualité de l’accueil, éventuellement à celle des soins, entraînent un stress et une fatigue du personnel », résume le chef de service, Philippe Juvin. Mais, à Beaujon, ils sont en nette réduction. Depuis décembre, la durée d’attente est tombée d’une heure et demie à quarante minutes, selon le professeur Juvin, et la durée moyenne de séjour aux urgences de plus de cinq heures à moins de quatre.Des résultats spectaculaires obtenus en réorganisant le service avec des méthodes « importées », notamment, de la grande distribution, par le cabinet de conseil McKinsey. Une « intrusion » qui ne pouvait que susciter la méfiance des syndicats. Mais « mon prédécesseur, Patrick Werner, qui a lancé l’expérience, a indiqué d’emblée qu’il ne s’agissait pas de supprimer des postes, explique Philippe Juvin. A l’inverse, le premier réflexe de tout le monde - moi le premier - est de dire : on n’est pas assez nombreux pour faire face. Mais depuis le plan Mattéi, les moyens des urgences ont été augmentés. Il faut faire mieux avec ce qu’on a. » Le service emploie 88 personnes, médecins inclus.Chronomètre en mainPendant trois semaines, les consultants de McKinsey ont donc observé le travail du personnel, suivant le parcours des patients étape par étape, chronomètre en main. Avec leur « regard extérieur », ils ont pointé les complications absurdes, les démarches inutiles. Après discussion avec les agents, ils ont formulé une série de propositions, testées ensuite pendant huit semaines, indicateurs à l’appui. Une accumulation de « petites mesures » de bon sens qui a révolutionné la façon de travailler.Le stock de la pharmacie a été modifié : neuf des dix anticoagulants similaires ont été supprimés, mais d’autres médicaments fréquemment utilisés ont été intégrés. Jusque-là, on ne les obtenait qu’à la pharmacie centrale de l’hôpital, muni d’un « bon extraordinaire », d’où une perte de temps considérable. Un médecin a été spécifiquement chargé de coordonner le service et d’attribuer à chaque patient un médecin ou un interne, qui le suivra pendant son séjour aux urgences. Un « régulateur » est désormais l’interlocuteur unique des autres services et du Samu, libérant ses confrères des coups de fil incessants.D’autres services ont été associés. En radiologie et au laboratoire d’analyses, les patients envoyés par les urgences sont devenus prioritaires au lieu d’être cantonnés à quelques créneaux horaires. La médecine interne, qui ne prenait souvent pas les patients avant la fin de journée parce que les lits n’étaient pas faits, affecte désormais une aide-soignante à cette tâche chaque jour, de bonne heure. « Contrairement aux idées reçues, le gros problème des urgences, c’est souvent la sortie du service, plus que l’affluence à l’entrée », commente le professeur Juvin.Contrôle régulier
Trois mois plus tard, McKinsey est parti mais le temps d’attente reste mesuré. La durée moyenne est affichée chaque jour, en rouge si elle dépasse cinquante minutes, et les contre-performances analysées systématiquement le lendemain matin. « Les statistiques continuent à s’améliorer et le personnel en est fier », assure Philippe Juvin, par ailleurs élu local UMP, proche de Nicolas Sarkozy. Il y voit « la preuve que la fonction publique hospitalière n’est pas hostile au changement, pour peu qu’on lui explique », et prône « la généralisation d’indicateurs rendus publics, comme en Grande-Bretagne. Si je dois me faire opérer du genou, je saurai dans quel hôpital aller ou ne pas aller, car je connais le milieu. Mais chacun devrait avoir ces informations à sa disposition. » Un tout premier pas vient d’être fait par le ministère de la Santé avec un classement des établissements selon leurs efforts dans la lutte contre les infections nosocomiales.


Nous saluons le bien-fondé du combat de la Sénatrice de la Réunion, Anne-Marie Payet, en faveur de la protection de l'enfant à naître.
Ci-dessous, article du Monde de ce jour

L'alcoolisme du foetus


Le tribunal administratif de Lille devait examiner, mardi 9 mai, un recours en responsabilité de l'Etat déposé par trois mères dont les enfants sont atteints, à des degrés divers, du syndrome d'alcoolisation foetale (SAF). Cette action en justice pour défaut d'information sur les dangers de la consommation d'alcool pendant la grossesse a incité, non sans mal, les pouvoirs publics à mener une campagne de prévention sur ce syndrome mal connu qui représente la première cause de handicap non génétique. Parce que l'alcool traverse le placenta et est potentiellement toxique, même à faible dose, pour les cellules nerveuses de l'enfant, seule l'option "zéro verre d'alcool" doit être retenue durant la grossesse, recommandent les spécialistes de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie.
Pratique
Chiffres : selon une expertise collective de l'lnserm publiée en septembre 2001, 700 à 3 000 enfants atteints du syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) naissent chaque année en France. Le Nord - Pas-de-Calais, la Bretagne et la Réunion sont les trois régions les plus touchées par cette pathologie.
Symptômes : le SAF se caractérise par des malformations cranio-faciales, un retard de croissance et des handicaps cognitifs. Il est à l'origine de retards mentaux et de troubles du comportement.
Il aura fallu l'opiniâtreté de la sénatrice (UDF) de la Réunion, Anne-Marie Payet pour qu'un amendement obligeant l'apposition, sur toutes les bouteilles d'alcool, d'un message sanitaire à l'attention des femmes enceintes soit adopté par le Parlement, dans le cadre de la loi du 11 février 2005 relative aux personnes handicapées. Après moult démarches technico-administratives et négociations avec les alcooliers, l'arrêté sur les modalités d'inscription de ce message, que Le Monde s'est procuré, devrait être promulgué courant juin.
Toutes les boissons alcoolisées commercialisées en France (bière, vin, whisky, etc.) devront comporter "dans le même champ visuel" que l'indication du degré d'alcool, soit un pictogramme représentant la silhouette barrée d'une femme enceinte qui porte un verre d'alcool à sa bouche, soit la phrase : "La consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l'enfant." Les marques disposeront d'un délai d'un an, à compter de la publication de l'arrêté, pour se mettre en conformité avec la loi.
"Le principe de cette mesure est révolutionnaire", considère-t-on à la direction générale de la santé (DGS) qui a piloté, au sein du ministère de la santé, l'élaboration de l'arrêté. D'abord parce que c'est la première fois qu'un message sanitaire apparaîtra sur des bouteilles d'alcool, ensuite parce que la France sera le premier pays en Europe à se doter d'une telle législation pour prévenir le SAF. Jusqu'à présent, seuls l'Australie, le Canada et certains Etats américains disposent d'un message visant explicitement les femmes enceintes.

Susceptible d'avoir un impact sur "la libre circulation des marchandises", l'arrêté français a dû faire l'objet, ces derniers mois, d'une longue procédure européenne... C'est ce qui explique le décalage entre le vote de la loi et son application. Cinq pays (Italie, Belgique, Hongrie, Espagne, République tchèque) ont émis des avis "réservés" sur cette mesure, les uns la considérant comme "disproportionnée", les autres estimant que le SAF relève d'une information "délivrée par les professionnels de santé". L'initiative de la France pourrait faire "tache d'huile", estime la DGS, la Finlande étant intéressée à adopter la même mesure.
En outre, le risque de plainte devant les tribunaux pour "défaut d'information" pourrait inciter les professionnels à prendre les devants.
"Selon la loi, les risques inhérents à un produit doivent être indiqués sur les emballages, sinon il y a tromperie sur la marchandise", fait valoir maître Benoît Titran, avocat des trois femmes qui ont engagé un recours devant le tribunal administratif de Lille. "Le SAF a trop longtemps été un problème de santé publique occulté", estime Anne-Marie Payet. La sénatrice a dû batailler plusieurs mois - d'abord contre l'avis du gouvernement lors de la discussion de la loi de santé publique en 2004, puis contre une partie des parlementaires proches de la filière viticole - avant de faire admettre le bien-fondé de sa proposition, avec, in fine, le soutien du ministère de la santé.

Dans un chapitre consacré à la politique de périnatalité, le rapport de la Cour des comptes, publié en février, pointait la nécessité de "prendre sans délai" l'arrêté relatif à la présence d'un message sanitaire pour les femmes enceintes sur les bouteilles d'alcool. "
Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du 10.05.06

mardi, mai 09, 2006


Nous portons à votre connaissance une excellente tribune d'Edouard COURTIAL, publiée en 2004 dans les colonnes du Figaro. Nous la trouvons d'une actualité telle que nous souhaitons en partager la lecture avec vous. Edouard COURTIAL a été nommé Président de la commission Nouvelles Générations par Nicolas SARKOZY. Il a été élu à l'âge de 28 ans Député de l'Oise, ce qui en a fait le benjamin du parlement.

L'emploi, grand défi de l'école
Par Edouard Courtial Député de l'Oise
Il y a une vingtaine d'années, quelques esprits, probablement moins éclairés que les Français n'auraient pu l'espérer, ont fixé un objectif apparemment ambitieux pour notre système éducatif : amener 80% d'une classe d'âge au baccalauréat. Or, la qualité d'un système scolaire ne se mesure pas au pourcentage d'étudiants atteignant tel niveau mais à la proportion de ceux qui trouvent un emploi stable à sa sortie.
Sur ce point, le constat est édifiant. Durant les vingt dernières années, le niveau moyen de formation des jeunes Français n'a cessé de s'améliorer : le taux d'accès au bac, qui s'élevait à 35%, en 1982, a atteint 69% en 2002. Or, dans le même temps, le niveau du chômage des 15-24 ans a fortement augmenté (il est passé de 13,9%, en 1982, à 21,3% en 2003), dans les mêmes proportions que le taux de chômage général, il est vrai.
En fait, notre pays cumule deux mauvaises performances. Non seulement, le taux de chômage des 15-24 ans y est largement supérieur à celui de nos voisins européens (en 2003, à titre de comparaison, il s'élevait à 10,6% en Allemagne, à 11,5% au Royaume-Uni et à 14,7% dans l'Union européenne des Quinze). Mais, de surcroît, peu de jeunes Français entrent sur le marché du travail. Ainsi, leur taux d'activité (c'est-à-dire la part des 15-24 ans ayant ou cherchant un emploi sur l'ensemble de cette catégorie d'âge) est réduit à la portion congrue ; il représente 29,5% contre 47,4% en Allemagne, 67,6% au Royaume-Uni et 50,0% en moyenne dans l'Union européenne des Quinze. On ne peut même pas objecter que l'éventuelle efficacité de notre système éducatif ne produirait ses effets qu'après l'âge de 24 ans, puisque le niveau du chômage de la tranche 25-49 ans en France excède celui de la moyenne européenne.
Or, le problème fondamental réside dans le fait qu'il existe des emplois, notamment dans les PME et chez les artisans. L'état du marché du travail des jeunes peut en effet être décrit par la formule utilisée par Renaud Dutreil : «Des emplois sans jeunes, des jeunes sans emploi.» Ce constat, je le vérifie régulièrement dans mon travail de parlementaire. Il ne passe en effet pas une semaine sans que je ne rencontre, d'une part, un jeune, diplômé ou non, qui recherche un emploi et, d'autre part, un dirigeant d'entreprise qui voudrait embaucher, mais qui ne le peut pas, faute de postulants adaptés aux besoins de sa société. Actuellement, 450 000 jeunes de moins de 25 ans sont à la recherche d'un emploi en France.
Le grand débat sur l'école s'annonce comme la discussion la plus importante de la prochaine session parlementaire. Les responsables politiques doivent avoir conscience que l'objectif de toute réforme de l'Education nationale doit servir l'emploi des jeunes. Dans cet esprit, le gouvernement actuel pourrait, quitte à encourir le risque d'être accusé de plagiat, fixer à notre système de formation un objectif de 80% de CDI pour une classe d'âge.
Tous les participants au débat doivent réfléchir aux moyens de satisfaire cet objectif. La réforme de l'apprentissage (qui fait l'objet de nombreuses mesures dans le plan de cohésion sociale coprésenté par Jean-Louis Borloo et son secrétaire d'Etat, Laurent Hénart) apparaît comme une première réponse positive. Mais elle doit être intégrée dans une réforme plus vaste de notre système éducatif, notamment de sa composante générale, visant à :
1) Améliorer l'image et la connaissance de l'entreprise à l'école en développant les passerelles entre ces deux mondes. La première piste d'amélioration consiste à multiplier les périodes passées en entreprise, tant pour les élèves de l'enseignement professionnel que ceux de l'enseignement général. Dans le même esprit, il serait intéressant que certains professeurs, notamment d'économie et de gestion, bénéficient d'une formation continue en entreprise. Mais resserrer les liens entre ces deux mondes, c'est tout autant favoriser la présence des élèves et des professeurs en entreprise que celle de personnes issues du privé à l'école. Plusieurs propositions peuvent être formulées dans ce sens. Tout d'abord, la création d'un «référent entreprises». Cette personne pourrait être un membre d'une chambre de commerce et d'industrie ou d'une chambre des métiers et aurait pour fonction de faire le tour de «points d'information sur les métiers» qu'il faudrait créer dans chaque établissement. Mais, plus fondamentalement, le temps n'est-il pas venu que, à l'instar de ce qui est pratiqué dans le supérieur, des dirigeants d'entreprise dispensent des cours spécifiques dans les lycées ? Dans le même esprit, il n'apparaît pas totalement iconoclaste d'associer, sous une forme ou sous une autre, les chefs d'entreprise à la définition des programmes scolaires, trop axés sur les connaissances académiques.
2) Améliorer l'orientation des élèves et des étudiants. Beaucoup de réformes ont eu pour but d'atteindre cet objectif. C'est pourquoi il convient de s'accorder sur son sens. Il s'agit moins d'aider l'élève à mener à bien un projet parfois chimérique que de l'inciter à se diriger dans les filières débouchant sur des métiers d'avenir. Pour ce faire, les pouvoirs publics devraient prendre deux types de mesures :
– des incitations à s'engager dans des filières d'avenir, surtout si celles-ci possèdent une mauvaise image auprès des jeunes. C'est cette logique que sert la réforme de l'apprentissage qui comprend des dispositions destinées à revaloriser les métiers manuels,
– des garde-fous pour éviter que les étudiants se dirigent vers des voies bouchées ou surnuméraires.
3) Mieux anticiper les besoins futurs des entreprises : afin d'orienter les étudiants vers les filières d'avenir, il convient avant tout d'identifier ces besoins. La création d'un organisme public ou d'une structure ad hoc, appelée, par exemple, observatoire sur les métiers d'avenir garantirait le bon fonctionnement du dispositif. Il serait placé sous l'autorité du ministre de l'Education nationale et pourrait être composé de personnalités issues du monde de l'enseignement et du monde de l'entreprise.
L'objectif de cet article n'est pas d'apporter des remèdes miracles à un problème très complexe, mais de recentrer le débat sur l'école sur le défi le plus important que l'Education nationale ait à relever : concevoir un enseignement qui permette à ceux qui en bénéficient de trouver rapidement un emploi, leur scolarité achevée, et ce quel que soit le niveau atteint. Et il ne fait aucun doute que la solution passe par la multiplication des interactions entre l'école et l'entreprise.

Wassilissa employé
Le site Wassilissa appartient à un employé municipal.
Il s'étonne qu'au moment du vote du budget plusieurs socialistes sont absents. Du moment qu'ils sont contre, leur absence n'a pas d'importance.
Ce qui est important, c'est qu'un employé municipal, sorte de son devoir de réserve, pour porter un jugement sur des élus, quels qu'ils soient.
Madame le Maire en Transit le sait. Mais, parmi les employés, les uns sont renvoyés pour leurs opinions contraires, d'autres savent qu'ils ne risquent rien, en se mêlant de la politique municipale pour se faire valoir.
Le scandale va-t-il durer longtemps?
Le préfet doit en être saisi.

lundi, mai 08, 2006


Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et conseiller de Nicolas Sarkozy
"Jacques Chirac mesure que Nicolas Sarkozy est la seule chance de la droite en 2007"
LE MONDE Mis à jour le 08.05.06 16h57
Dominique de Villepin peut-il trouver les moyens d'un rebond politique ?
Très honnêtement, la situation me paraît critique, tant en raison d'une impopularité croissante que des développements à venir du feuilleton judiciaire Clearstream. Mais je ne sous-estime pas sa détermination.

Nicolas Sarkozy serait-il devenu le seul sauveur de la droite ?
Il représente et de loin son meilleur espoir. Il est le seul qui porte la perspective d'un profond changement que les Français attendent, en même temps qu'au-delà des clivages il est celui qui est le plus en phase avec leurs aspirations.
Doit-il, si la proposition lui en est faite, accepter Matignon ?
Le problème ne se pose pas ainsi. Le président de la République a dit qu'il voulait faire de 2006 "une année utile". Pour qu'elle le soit, il faut qu'elle donne lieu au changement qu'incarne Nicolas Sarkozy. Autrement dit, si le président de l'UMP devait accepter la charge de premier ministre, ce ne pourrait être que pour mener la politique qu'il croit indispensable à l'intérêt de la France. Il devra avoir une forte liberté d'action et de moyens.
Sous-entendez-vous que les premiers ministres de M. Chirac depuis 2002 ne l'avaient pas ?
Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin ont mis en oeuvre le projet de Jacques Chirac. Nicolas Sarkozy devra, lui, mettre en oeuvre son propre projet, en anticipant d'une certaine manière la rupture qu'il propose pour 2007 s'il est élu président de la République.
N'est-ce pas un piège pour lui ?
C'est à tout le moins une difficulté. Les exemples d'Edouard Balladur et de Lionel Jospin doivent le faire réfléchir. Mais quand on s'engage en politique c'est pour servir son pays sans attendre, surtout lorsqu'il connaît d'aussi grandes difficultés que le nôtre. L'intérêt personnel passe après, car il est vrai qu'être premier ministre empêcherait Nicolas Sarkozy de démissionner du gouvernement pour engager sa campagne présidentielle.
Aurait-il le temps d'agir ?
Il aurait au moins le temps d'unifier la majorité et de la dynamiser en rendant visible son projet par l'exemple. Mais il aurait aussi le risque de l'enlisement quotidien dans des questions subalternes au regard des défis du pays.
Croyez-vous vraiment que le chef de l'Etat puisse lui laisser carte blanche ?
Cela n'a pas l'air de se présenter comme ça, mais on ne sait jamais. Il est sûr que la nomination du président de l'UMP à Matignon serait pour lui (Jacques Chirac) l'acceptation de voir mettre en oeuvre un autre projet que le sien. Ce serait aussi se rallier d'ores et déjà à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Comment décririez-vous les relations actuelles entre MM. Chirac et Sarkozy ?
Elles sont faites, de part et d'autre, de plus de subtilités qu'on ne l'imagine. Il me semble que le président n'a renoncé à rien, mais qu'il mesure que Nicolas Sarkozy est désormais la seule chance de la droite en 2007.
Qui profite, en termes électoraux, des difficultés du gouvernement ?
Visiblement, si l'on en croit les sondages, l'extrême droite et la gauche. Mais cette dernière fait preuve de beaucoup de cynisme en tentant d'amalgamer la victime Sarkozy avec ceux qui ont voulu lui nuire. En revanche, je ne crois pas à une réédition du 21 avril 2002 qui laisserait face à face au second tour le candidat du Parti socialiste et celui de l'extrême droite.
Nicolas Sarkozy fait d'ores et déjà - et malgré nos difficultés du moment - au moins jeu égal avec Ségolène Royal. De plus, l'UMP est plus unie que ne l'est le PS, en termes d'offre de candidatures. Il y a chez nous, et malgré les apparences, moins de rivalités de personnes. A l'UMP, nous avons la force d'un projet contre l'illusion d'une image.
Que vous disent les militants de l'UMP ?
Ils nous disent leur incompréhension face à l'affaire Clearstream, leur sympathie à l'égard de Nicolas Sarkozy dont ils admirent le courage et la modération face aux mauvais coups de tous bords. Ils souhaitent aussi que nous nous mettions au plus vite en ordre de bataille pour l'élection présidentielle.
Propos recueillis par Philippe Ridet
Article paru dans l'édition du 09.05.06

Ali Baba et les quarantes hôtesses.
à suivre...

Vue sur notre actualité politique par nos voisins allemands :
"Trop c’est trop - das gilt auch für Villepin "
Rudolf Balmer, Paris
447 words
8 May 2006
Basler Zeitung
http://www.baz.ch

"Der französische Premierminister manövriert sich immer mehr ins politische Abseits
Angesichts der Clearstream-Affäre fragt sich manch einer und manch eine in Frankreich, ob denn diese Herren an der Staatsspitze nichts anderes zu tun hätten, als sich Knüppel zwischen die Beine zu werfen und sich gegenseitig hinterhältiger Manöver zu verdächtigen. Was mit einer (von Unbekannten manipulierten) Liste von angeblichen Kontoinhabern beim luxemburgischen Geldinstitut Clearstream im November 2003 begann, ist mittlerweile zu einer Art Schachtelaffäre mit immer weiteren und noch bedeutsameren Auswirkungen angewachsen. Noch weiss die Justiz wohl nicht definitiv, wer das Ganze aus welchen Beweggründen ins Rollen gebracht hat. Vielleicht sind sogar, wie im bekannten Sprichwort, jene, die anderen eine Grube graben wollten, am Ende selber reingefallen?
Kompetenzen überschritten. Dass Dominique de Villepin Anfang 2004 im Auftrag vom Präsident Jacques Chirac von einem renommierten Geheimdienstler abklären liess, ob sein Partei- und Regierungskollege Nicolas Sarkozy in eine «Affäre» verwickelt war, wäre an sich nicht schockierend. Es gehörte aber eindeutig nicht zu den Kompetenzen seiner damaligen Funktion als Aussenminister. Vor allem erweckt anschliessend die verschwörerische Geheimnistuerei den dringenden Verdacht, dass es dem heutigen Premierminister Villepin dabei weniger um den guten Ruf der Regierung ging, sondern eher darum, Belastungsmaterial gegen seinen Rivalen um die französische Präsidentschaft in die Hand zu bekommen. Mit seinen Dementis, die jedes Mal sogleich durch neue Enthüllungen in der Presse als Halb- und Unwahrheiten entlarvt wurden, hat sich Villepin nun selber vollends unglaubwürdig gemacht.
«Trop c’est trop!» («Zu viel ist zu viel!»), hatte Villepin vor einer Woche voller Entrüstung protestiert. Er beklagte sich, in Wirklichkeit sei er das Opfer einer Verleumdungskampagne. Diese Flucht nach vorn hat ihn freilich nicht sehr weit gebracht. Seine gespielte Empörung verwandelt sich in einen Bumerang: «Trop c’est trop», finden seine Landsleute zu diesem einer Staatsführung unwürdigen Ränkespiel.
Verkrustetes System. Nach einer Reihe von Niederlagen und Rückschlägen innerhalb weniger Monate ist diese politische und moralische Krise wirklich «zu viel». Nach dem Fiasko beim EU-Referendum vor einem Jahr brannten Frankreichs Vorstädte im Oktober und November bei einem fast simultanen Gewaltausbruch. Mit einer schlecht vorbereiteten Arbeitsrechtsreform provozierte der Regierungschef in diesem Frühjahr einen schweren Sozialkonflikt und eine Jugendrevolte, die ihn schliesslich in die Knie zwang. Präsident Chirac und sein Premier waren bereits so angeschlagen, dass der Skandal um die Clearstream-Affäre ihnen politisch den Rest gibt. In einer «normalen» repräsentativen Demokratie wären in einer solchen Situation Neuwahlen an der Tagesordnung. Aber so funktioniert Frankreichs Fünfte Republik mit ihrem «gewählten Monarchen» an der Spitze eben nicht. "